45- Réconfort

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Je sortis avec empressement hors de mon dortoir. Il fallait absolument que je parle à mon frère. Je sortis du cachot avec empressement. Je ne regardais pas vraiment et donc je fonçais de plein fouet dans quelqu'un.

Je remarquai alors qu'il s'agissait de Mattheo.

— Mattheo ! Je te cherchais ! Il faut absolument que je te parle. Dis-je.

— Bon, allons d'abord à ton dortoir. Répondit-il.

Nous nous dirigeons alors vers mon dortoir. Une fois à l'intérieur, Mattheo se glissa sur le canapé alors que je m'assis sur le fauteuil face à lui.

— Mattheo, il a un problème. Mes mains sont encore comme ce matin. Ils n'ont pas diminué non plus. Regarde ! dis-je en lui tendant mes mains.

Mon frère tourna délicatement mes mains observant chaque centimètre de ceux-ci.

— Aussi, j'ai une mèche rousse dans mes cheveux. Je ne comprends rien, Mattheo. Je commence à m'inquiéter. Je lui montrai la mèche rousse qui était cachée parmi mes cheveux blonds.

Mattheo sembla beaucoup plus concerné. Cela ne fit qu'amplifier mon inquiétude.

— Je ne sais pas quoi te dire Rosemarie. Je n'ai jamais vu ça. Ne t'inquiète pas, je vais faire quelques recherches pour trouver ce qui arrive. Ne t'inquiète pas, je suis sûre que tout va bien. Dis mon jumeau.

— Mattheo, je ne peux pas ne pas m'inquiéter ! J'ai peur, j'ai vraiment peur. Dis-je en laissant couler quelques larmes sur mon visage.

Celui-ci parut surpris de ma soudaine montée d'émotions. Il se remit rapidement de sa surprise et aussi tôt il sembla inquiet. Il se leva et se dirigea vers moi. Il me serra doucement dans ces bras.

Je me sentais un mieux. J'avais l'impression d'être moins seule parmi tout ce qui arrivait.

— Ça va, tout va bien allée Rosemarie. Je ne vais pas te laisser tomber. Je vais rester avec toi et je ne t'abandonnerais pas. Je vais trouver une solution. Me dit-il en me serrant plus fort dans ses bras.

Je cessai de pleurer lentement. Ces mots me réconfortaient. Il embrassa doucement le front tout en caressant mes cheveux. Mon frère savait que cela me rassurait depuis que j'étais petite. Je m'éloignai de lui.

. — Merci, Mattheo, je ne sais pas ce que je verrais sans toi. Dis-je reconnaissante d'avoir un frère comme lui.

— C'est normalement et jamais je ne laisserai quelque chose de mal t'arriver. Je te le promets. Répondit-il en essuyant mes larmes.

Je le serai de nouveau dans mes bras. Cela me réconfortait. Je me sentais bien avec mon frère. Je me sentais protégée, j'avais l'impression que rien ne pouvait m'atteindre tant qu'il sera là. Je tombai doucement endormie dans ces bras sentant que rien ne m'arrivera.

Je me réveillai un peu plus tard, Mattheo s'était lui aussi endormi. Il faisait un peu moins clair que quand je m'étais endormie. Un peu confuse, je regardai l'heure sans bouger, ne voulant pas réveiller mon jumeau. L'horloge indiquait 16 h. Je panique un peu à cette découverte. Mattheo et moi venions de dormir pendants plus de 5 heures et nous avons manqué plusieurs cours sans même nous en rendre compte.

Je paniquais lorsque je découvris l'heure, mais je me calmai rapidement, sachant que je ne pouvais rien y changer. Il ne restait plus de cours pour aujourd'hui. Donc, il ne servait à rien de paniquer. Soudainement, mon frère se réveilla.

— Bien dormis ? demandais-je en rigolant.

—Mmm.... Ouais, tu es confortable... Répondit-il d'une voix endormie.

— On a dormi pendant 5 heures... Dis-je.

— Oh. On a manqué les cours. Dit-il d'une voix sans intonation.

— Tu t'en fous n'est-ce pas ? dis-je en rigolant.
— Ouais, ce n'est pas comme si on avait manqué grand-chose. De toute façon, j'aurais soit dormi en cours ou niaisé avec les gars. Le cours, je ne l'aurais même pas écouté. J'y vais juste pour faire acte de présence. Réponds mon jumeau Mattheo avec nonchalance.

Je rigole légèrement à ces propos sachant que j'aurais certainement fait la même chose plutôt que d'écouter le cours. Soudain, je sentis un frisson me parcourir. C'était comme si un courant électrique m'avait traversée, mais en moins dangereux. Cela me fit sursauter physiquement. Mattheo, qui m'observait, vit toute la scène.
— Ça va ? Tes yeux sont encore devenus orange quand tu as bougé. Dit-il.

— Hum... Je pense. Répondis-je.

Mattheo me regarda avec son regard sérieux et bête. Il voulait que j'élabore, que j'éclaire mes propos. Il savait que je voulais lui cacher ce qui s'est passé.

Je soufflai exaspérée avant de lui expliquer cette étrange sensation que j'avais ressentie plutôt. Tout le long de mon explication, il me regarda du même regard que tout à l'heure. Un regard neutre, imposant et qui ne laisse aucune émotion apparente certaine décrirait son regard comme noir et terrifiant. Je dois l'avouer, cela me fout un brin la trouille alors que j'exprime souvent se même regarde.

— Tu m'as dit toute la vérité, tu n'as rien d'autre à me dire ? Me demanda Mattheo avec le même regard terrifiant.

— Je t'ai tout dit Mattheo. Et arrête de me regarder comme ça ! Tu fais juste me terrifier plus qu'autre chose.

— Désolée, je ne m'en étais pas rendu compte. Dis mon frère en changeant de façon de me regarder.

— Merci. Dise-je en peu plus calme et détendu.

— Bon, tu jures que tu m'as vraiment tout dit ? Ce n'est pas que je ne te crois pas, mais je sais que tu as peur de tout me dire par peur de me faire paniquer. Je suis plus fort que tu le crois et que je l'étais avant. Me demanda mon frère jumeau.

— Oui, je te le jure, Mattheo. Cette situation me rend nerveuse. J'ai peur de ce qu'il arrive et de ce qui va arriver plus tard. J'ai trop peur pour te cacher quoi que ce soit. Dis-je un brin nerveux et en jouant nerveusement avec mes doigts.

— D'accord, je te crois. On va aller souper et après on ira chercher à la bibliothèque si on pourrait trouver quoi que ce soit qui pourrait nous aider à comprendre ce qui t'arrive. D'accord ?

J'approuve de la tête tout en étant encore stressée. Mon jumeau me serra dans ses bras pour m'aider à relaxer. Aussitôt, mon stress s'envola. Je me sentis bien. Je me défis de son entreine et nous partons dans le grand hall pour le souper.

Pas méchant, Juste blesséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant