Notre volonté

Chapitre 20 : Aaron.

BONNE LECTURE

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ꕥ

>< Aaron ><

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Nous sommes à la réception de l'hôtel depuis 10 bonnes minutes. Il est 1 heure du matin, le personnel nous a attendu... C'est un pays plus que accueillant de ce que j'ai vu. Azmera, notre guide pour le séjour, nous a donné notre programme et nous a dit "bon week-end, lundi je viendrais vous chercher à 8 heures."

Quelle fut ma surprise en voyant que nous commencions à neuf heures tous les jours afin de donner des cours aux enfants défavorisés. Mais ce n'est pas le pire. Elle nous a affirmé que nous avions à charge le quartier le mieux construit et vivable. Je me demande sincèrement ce que fait le gouvernement... Je n'y connais rien dans la gérance d'une richesse à la grandeur d'un pays, mais quand même, notre responsabilité doit rester le peuple, non ?

- Bonjour, nous dit la réceptionniste, essoufflée et les cheveux légèrement sortis du chignon.

La pauvre, elle a dû s'endormir ici. Je lui souris le plus sincèrement du monde en guise d'excuse.

- Bonjour à vous, toutes nos excuses d'arriver si tard...

Je regarde Alba qui vient de lui adresser nos excuses et souris. Elle a l'air aussi épuisé que cette femme mais elle persiste à être désoler. Ce n'est pas notre faute si nous avons voyagé de journée.

- ce n'est rien, on m'a formé pour les imprévus ! Voici la clé de votre chambre ! On a reçu la réservation aux noms de votre entreprise il y a quelques jours. Est-ce que je pourrais prendre une photo avec vous ? J'adore vos peintures !

Un sourire éclatant naît sur le visage d'Alba et elle hoche la tête. Apparemment c'est la seule information qu'elle a retenue, parce que moi je suis un peu perplexe et aussi très content : on a qu'une clé donc qu'une chambre. Si ce n'est pas un signe, je ne comprends pas...

- Bien sûr !

Elle me demande de prendre la photo, j'accepte automatiquement et essaie d'avoir le meilleur angle possible. Ce n'est pas qu'elles sont moches, au contraire, mais la chaleur se fait ressentir sur leur visage.

Une fois finis, je rends le téléphone à la femme, je récupère ma valise et nous nous avançons dans le couloir vers les ascenseurs. Alba ne dit toujours rien concernant la seule clé que nous partageons. Ça m'intrigue...

- tu sais que nous avons qu'une clé et que nous sommes deux ?

- Oui Aaron, je le sais. Ne t'en fais pas nous ne partageons pas de lit, mon père a fait en sorte que nous ayons une suite avec deux lits. Il s'est dit au cas où il y aurait des fans dans le personnel de l'hôtel. Il a bien fait.

Je comprends mieux maintenant. Pas un lit, mais deux. Donc aucune situation qui nous rapprocherait possible. Je vais devoir mettre les bouchés doubles. L'air est agréable dans l'hôtel, la climatisation va à fond dans tous les espaces dans lesquels nous passons.

Une fois devant la porte, je souris un peu. Je vais partager une grande pièce avec Alba... Et puis je me rends compte que je suis un peu bête de penser à ça. Si elle savait que je ne suis plus un ennemie mais un allié prêt à tout pour elle, je pense qu'elle me jetterait hors de cette chambre.

La suite est dans les tons vert clair, il y a des fleurs quasiment sur tous les meubles. Des azalées particulièrement.

- ce sont mes fleurs préférées, s'exclame Alba en sentant l'une d'elle sur la table à manger.