Chapitre 36 : Aaron.

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BONNE LECTURE

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>< Aaron ><


La porte du bureau claque derrière moi tandis que je rejoins mon siège, je suis arrivée le premier, donuts à la framboise en main comme depuis quelques semaines. Cela fait deux jours que Alba a porté plainte contre tous les journalistes, elle a énormément de travail alors ça fait aussi deux longs jours que je n'ai pas pu l'avoir ne serait-ce que 5 minutes pour moi.

Elle vient de m'écrire "je suis là dans 5 minutes". Mon cœur palpite fort face à l'info. Je fais assez vite pour ranger mes affaires, mettre son panier de pâtisserie sur son bureau avec le joli bouquet de fleurs que j'ai trouvé sur le chemin. L'avenue commerciale le matin est assez dangereuse quand t'es du genre amoureux.

- Salut Delphine, salut Lucy. Comment ça va ce matin ? L'entendis-je depuis le bureau.

- bien et vous patronne ? Répond ce démon nommé Delphine.

Heureusement que c'est les derniers jours de donuts cette semaine. Cette folle ne m'aurais jamais pardonner un oublie. D'ailleurs, il paraît que Julian est venue la voir hier et qu'il est reparti bredouille. J'ai eu 0 message arrogant de sa part donc j'imagine qu'elle a écouté mon conseil. Bien fait pour lui, il est trop imbus de lui même parfois que ça en est effrayant.

Quand j'entends les talons d'Alba claqués, je me tourne vers la porte et attends sagement qu'elle passe enfin cette porte. La poignée s'abaisse, sa chevelure brune est ondulée aujourd'hui, de quoi me faire l'aimer encore plus. Cette longueur lui va si bien.

Elle me sourit de toutes ses dents et ça sonne mon arrêt de mort. Je me rapproche d'elle à grande enjambées tandis qu'elle me regarde avec surprise.

- Aaron ?

- Tu m'as manqué, avoue-je.

Je pose mes mains sur ses joues et les caresse de mes pouces. Sa peau est douce, elle ne porte pas de maquillage visiblement sinon elle m'aurait déjà crié de rien gâcher de son œuvre.

- on s'est vues hier, au bureau.

- tu es resté 5 minutes avant d'être rappelé je ne sais où.

- pardon, je vais essayer de ne pas être prise par mon travail alors, dit-elle sur un ton de reproche.

En tous cas c'est comme ça je le perçois. Je fronce les sourcils et continue de la tenir près de moi tant qu'elle ne le refuse pas.

- qu'est-ce que tu insinues ? Lui demande-je en la regardant dans les yeux.

- tu me reproches de pas avoir était là, c'est injustice parce que tu sais que j'ai du courir partout ces deux derniers jours, alors oui excuse moi de travailler.

Alba détourne le regard et fronce les sourcils en voyant le contenu sur son bureau. Ses mains attrapent les miennes pour les enlever de ses joues, sous le choc, elle garde la bouche grande ouverte.

- il y a eu un léger malentendu joli monstre, je ne te fais aucun reproche je râle juste contre les gens qui ont l'audace de me prendre ma petite amie. Ce n'est pas de ta faute j'en suis conscient, fais moi confiance.

Je garde mes distances avec elle, je préfère la laisser mener le jeu. Je peux comprendre que ses nerfs soient tendus, après tout, elle a combattu plusieurs journalistes énervés hier, des avocats affolés et encore plein d'autres personnes. Je ne lui en veux pas du tout, j'espère qu'elle l'a compris.

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