Chapitre 40 : Aaron.

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 À ceux qu'on ne retrouve que dans le passé.



BONNE LECTURE

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>< Aaron><


Un coup de torchon par ci, de la serpillière là-bas, le balais ici. On frotte, on range, on utilise. On vide, on remplit, on nettoie le lave-vaisselle. On lave, on essuie, on range la vaisselle. Dix heures. DIX HEURES ! De 8 heures à 18 heures, on a nettoyé et cuisiné !

Je ne sais pas lequel entre Alba et moi est le plus fou : elle pour avoir eu cette idée ou moi pour l'avoir accepté car je suis fou d'elle ? Les deux, pas vrai ? Nous sommes en couple, les responsabilités sont prises à deux maintenant !

- passe moi la dernière bougie mon cœur.

Ah oui, ça c'est nouveau aussi : Alba me surnomme "mon cœur" depuis peu, elle dit que maintenant qu'elle a réussi, elle ne s'arrêtera plus.

Alors c'est avec grand sourire que je lui passe la dernière bougie achetée pour l'occasion. Le dîner se passe chez moi comme son appartement ne peut pas accueillir tout ce beau monde et nous les attendons pour dix-neuf heures.

Quand elle finit de poser la bougie au centre de la table, je place mes mains sur son ventre et la serre contre moi. Ma tête est nichée dans le creux de son cou, joli monstre se laisse aller sur moi.

- je suis fière de toute mon organisation, chuchote-t-elle.

- au vu de toutes les feuilles de brouillon que tu as utilisées, je pense que tu peux l'être mon cœur.

- mon carnet d'organisation doit bien me servir à quelque chose. Je préfère cela que d'organiser sur le tas ou de ne pas savoir gérer des imprévues, ça me permet de souffler un peu.

Je savais qu'elle était très organisée et que les plans de dernière minute ne sont vraiment pas son fort mais quand je l'ai vue à l'œuvre, ça m'a permis de comprendre un peu à quel point elle avait son fonctionnement. On ne peut pas la dérégler, elle sait comment faire pour être le plus à l'aise possible.

Après ce qu'elle a subi, je pense qu'il était nécessaire pour elle d'apprendre tout ça. Naturellement, elle nous berce de gauche à droite, chose qui me rend heureux même si c'est tout bête.

Quand la personne que tu aimes se sent de plus en plus à l'aise et confortable à l'idée de t'aimer et de te le montrer, tu ne peux qu'être heureux. Même pour des choses aussi simples que de se balancer en rythme, sans musique, juste elle et moi avec le silence le plus reposant du monde.

- Tout est fini maintenant, on peut se détendre avant l'arrivée de tout le monde, lui dis-je dans l'oreille.

Je la retourne vers moi, ses yeux verts me sourient, me charment, encore une fois. Je dépose un baiser sur son front et la fait danser doucement. Ses mains serrent les miennes, elle croise ses doigts avec les miens.

- merci de m'avoir aidé.

- ne me remercie pas pour des choses aussi futiles. Nous l'avons décidé à deux.

- c'était mon idée, tu aurais pu me dire de toute faire.

- pourquoi je ferais ça ? Je sais que tu en es capable mais t'aider c'est naturel. Je veux que tu aies le moins de choses à faire, c'est normal.

Notre volontéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant