Chapitre 22 : Aaron

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BONNE LECTURE

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>< Aaron ><


Après m'être levé, laver et habiller vers 10 heure, je suis allé dans le salon reliant nos deux chambres. Alba n'était pas encore levé alors j'ai appelé le personnel de l'hôtel, heureusement ils font le service sinon j'aurais du tout aller acheter. La laisser seule m'est insupportable depuis hier.

Alors me voilà, il est presque midi et j'attends que joli monstre se lève et vienne manger. En attendant, je me sers dans la corbeille de fruits rouges au milieu de la table. En commandant, je me suis rappelé qu'elle n'aime pas les pâtisseries à base de fruits, alors il n'y rien de tout ça sur la table.

- salut, s'annonce une voix tout endormie.

Dans une tenue très, très légère, Alba arrive vers la table en souriant. Son short est remonté et je peine à garder mes yeux rivés sur sa tête. Même en venant de se lever, elle me semble magnifique. Je me concentre sur ses cheveux ondulés que j'admire tant. Ils ont l'air tout emmêlés mais qu'est-ce que j'adore les voir aussi...sauvages. Elle est naturelle.

Il n'y a rien de plus attirant qu'une femme qui a assez confiance en vous pour vous laisser la voir au naturelle.

- salut, dis-je à mon tour lorsqu'elle s'assoit enfin.

J'ai pu reprendre mes esprits.

- merci d'avoir commandé tout ça.

- je me disais que ce serait bien de beaucoup manger pour ce dernier jour de repos.

Elle se verse un jus d'orange et se cale dans son siège. Elle ne vas tout de même pas prendre que cela ? Elle a besoin de se nourrir. Ma mère me tuerait si je lui disais le petit déjeuner de Alba et moi je mourrais si elle venait à ne plus prendre soin de son corps. Elle aura besoin d'énergie pour plus tard.

- Tu veux quelque chose en particulier ? Lui demandai-je.

- non, le jus d'orange est trop bon, il me suffit.

Je la regarde boire avec le sourire aux lèvres. Ses yeux scintillent de bonheur, j'ai l'impression d'avoir une enfant devant moi, ça me fait sourire. Puis ce qu'elle m'a avoué hier me revient en tête et je manque de me jeter sur elle. De lui dire que je suis là pour elle maintenant. Ce connard ne lui as pas pris tout ce qu'elle avait de joyeux en elle, je le sais rien qu'en la voyant ainsi. En nous voyant.

Elle, moi, assis ensemble pour partager le déjeuner.

- je vais te nourrir si tu ne le fais pas, préviens-je.

Elle glousse et pique sa fourchette dans la salade de fruit dans son assiette.

Hier, j'aurais pu tout lui révéler pour qu'elle me fasse confiance. Je le voulais au plus profond de moi. Mais je ne pouvais pas profiter de notre faiblesse d'hier pour tout mettre sur le tapis. Je n'ai rien dit mais en moi, un déclic c'est fait. Ma guerre pour la conquérir à vraiment commencé hier.

- mon père m'a demandé si j'avais croisé des paparazzi. Il avait peur car notre destination à fuiter, d'après lui c'est l'un de nos employés chargés des communiqués de presse.

Pour dire vrai, ça ne m'étonne même pas. Tout le monde adore notre couple.

- ce n'est pas étonnant, ils veulent quelque chose à se mettre sous la dent en notre absence. Mais, plus de tout ça maintenant, je ne veux pas te mettre mal à l'aise, m'exclame-je, sur de moi. Nous dirons que la séparation ne change en rien nos devoirs de patron.

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