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Le lendemain, Eimear n'avait pas vu Jae-Ruari, il n'était pas dans les parages.

--Si tu cherches le détective Jae-Ruari, il est sorti tôt, tu devrais prendre ta douche....

Eimear s'exécuta, une fois que l'eau toucha sa peau douce, elle eu un long frisson, elle avait laissée la porte entre ouverte parce qu'elle n'avait pas l'intention de se suicider une nouvelle fois. Après être sortie, elle mit un jolie pull rose à col blanc, et un jeans noir, elle avait relevée ses cheveux dans une queue de cheval basse, puis n'avait pas hésitée à choisir ses baskets gris. Encore une fois elle ne se regardait pas dans la glace. A quoi bon regarder puisqu'elle l'avait fissurée? Elle ne voudrait rien voir du tout, elle savait qu'elle était devenue une chose horrible et complètement morte... Un légume vivant en fin de compte.

-- Bonjour.... Lorcan fit interruption dans la pièce, Jae-Ruari et les autres policiers attendent dehors.... Ils devraient installé le lit..

-- Oui, Eimy, tu peux descendre avec nous prendre le petit déjeuner.... afin qu'ils puissent poser le matelas..?

Pour toute réponse, elle hôcha la tête en suivant ses parents vers la sortie, Malheureusement pour elle, elle croisa le fameux détective dans les couloirs, munit de son talkie walkie noir. Aujourd'hui il portait son uniforme, un maillot noir qui comprend l'inscription FBI sur le devant en blanc, un pantalon bleu marine et une ceinture noir dans laquelle était rangé son arme ainsi que les menottes.

--Bonjour Mll Yul.

Elle passa près de lui presque en courant ignorant par la suite ce bonjour auquel elle préférait ne pas répondre. Arrivée dans la salle à manger, son père et sa mère était assit sur la table, dans leur communication elle s'était laissée entendre que sa soeur allait arrivée, deux minutes plus tard Aecha était là.

--Désolé, il y a beaucoup d'embouteillage... on dirait que la police a bloqué tout le périmètre. Ça va Eimy?

--Oui.. merci répondit elle tout bas.

Le petit déjeuner passa si vite qu'elle ne s'est même pas rendue compte qu'elle était la seule à ne pas toucher à son repas.

-- Tu veux que je t'aide à monter, je crois qu'ils ont fini... demanda amicalement sa petite soeur.

Eimear refusa en se levant, 

--Je.... je vais dans le jardin.

-- Très bien... Mais tu veux au moins que je t'accompagne?

--Non... Je veux rester... seule.

--... Je vois, fait attention à toi, alors.

Eimear ne répondit pas, puis se dirigea vers la porte de sortie, elle connaissait la route par coeur, elle avait vécue presque la moitiée de sa vie... Elle n'allait pas oubliée l'endroit où elle avait grandie en l'espace de deux ans seulement.... un endroit qu'elle n'aurait jamais dû quitter.... Timidement Eimear s'agenouilla sur la pelouse en touchant les jolies fleurs qui poussaient petit à petit dans le jardin, Des roses....Elle aimait les roses... c'était la seule fleur qu'elle supportait.... C'était aussi cette même fleur que lui offrait Eunji quand il voulait qu'elle lui pardonne... Alors il y avait plein de raison qui aurait pu la pousser à la détester.. pourtant ce fut pas le cas. L'arrosoir était accrochée sur une pente pas loin d'elle, elle s'en servie puis commença à arroser la jolie fleur.

-- Je n'aime pas les roses...

Violement elle faillit lancer l'arrosoir sur la personne qui venait juste de lui parler, mais s'abstient. Une petite fille au long cheveux noir était debout derrière elle, avec sa poupée dans les mains.

-- Je suis désolé de t'avoir effrayée....

Eimear secoua la tête s'efforçant de sourire pour ne pas effrayer la petite fille a son tour.

--Non... Je...

-- Tu es Eimear? Demanda l'enfant en s'avancant. Tu es très jolie.
Eimear faillit lui rire au nez, elle? Jolie? Encore? Après tout ce qu'elle avait vécue? Non, elle n'y croyait plus. Moi je suis Roisin. Tu sais c'est mon papa qui est juste là. Dit elle en pointant du doigt Jae qui était concentré dans ses recherches.

--C'est.... C'est ton père?

-- Oui. Quand il est concentré au travail j'évite de le déranger parce que je sais qu'il est entrain de sauver le monde.

Si seulement s'était vrai...

-- Pourquoi...tu n'aimes pas les roses?

--Parce que papa les aiment pas... Il est allergique. 

-- Tu dois beaucoup aimer ton papa...

-- Il est bienveillant avec moi, il est toujours présent quand j'ai besoin de lui, il me fait à manger quand maman est absente, et il m'aide tout le temps avec mes devoirs.

Eimear appréciait la jeune Roisin, pour sa façon de parler... mais aussi sa façon d'être....

--J'aimerais être comme lui quand je serais grande.

Eimear mit un long moment a regardée chaque petit façade de la petite fille. Elle ne la connaissait pas, mais elle l'admirait. Elle avait toujours aimée les enfants.... Et peut être qu'elle les aimeraient encore plus...... sachant.... sachant qu'elle ne pourrait jamais.... en avoir....

-- Pourquoi tu pleures?

--Rien, j'ai juste quelque chose dans l'oeil. Mentit elle.

-- Je peux regarder? Je pourrais t'aider.

--Non.... c'est déjà mieux, dit elle en s'essuyant les yeux. Tu vois.

--Roisin! Que fais tu là? Tu as terminée avec les devoirs?

Jae apparu en tenant sa fille dans ses bras.

-- Oui papa. Je parlais avec la dame...

Confuse, Eimear s'enfuit à toute vitesse, est ce qu'un jour elle pourrait vivre sachant qu'elle n'aura pas d'enfant? Combien de temps allait elle pouvoir supporter ça, alors que depuis toute petite elle rêvait d'en avoir.... Elle rêvait de fonder un orphelinat dans le but d'aider les enfants dans le besoin.... Et d'être par la suite leur maman par alliance? Est ce qu'un jour elle se fera à l'idée que les enfants ne seront pas d'elle? Elle se contentera de rêver tout simplement en les regardant avec leurs mamans ou papas.... Comme elle regardait Jae avec sa fille.... la façon dont la petite admirait son père et souhaitait devenir comme lui... la façon dont Jae parlait à sa fille en la soulevant dans ses bras pour l'embrasser....Connaîtrera t'elle un jour cette joie qui se reflétait  dans les yeux d'une mère ou d'un père quand il regardait leurs fils ou fille grandir et devenir quelqu'un de bien dans le monde? Connaîtra t'elle l'impatience d'une mère quand sa fille atteindra l'âge de raison pour l'expliquer ses expériences et faire d'elle sa confidente? Pourrait elle connaître tout ça un jour? La réponse à ça, elle le savait déjà. Et c'était JAMAIS.

LE POIDS DU DESTIN Où les histoires vivent. Découvrez maintenant