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Eimear s'approcha de Jae, lentement il se débarrassa de son peignoir, libérant par la suite ses cheveux lavées qui brillaient à la lumière du feu qu'il avait fait dans la cheminée lorsqu'ils étaient arrivé. Elle était nue, pour la première fois il la voyait sans qu'elle ne porte aucun habit... même pas de sous vêtement... Les cheveux au vent, il la trouvait parfaite... La petite cicatrice sous ses seins la rendait juste magnifique...A ce moment là, son diaphragme se contracta, l'empêchant de respirer, et son sexe durcit davantage, faisant passer l'état de semi-érection qu'il endurait depuis qu'elle était sortit de la douche, à une érection parfaitement aboutie.                      
   Il bloqua ses pensées, il ne voulait plus penser, plongea en avant et s'empara de sa bouche. Il l'embrassa comme un affamé se rue sur un banquet. Il l'embrassa comme il rêvait de le faire depuis qu'il l'avait trouvé déboussolée sur ce bateau, depuis qu'il l'avait gentiment conduit sur le port pour qu'on prenne soin d'elle.
  Il l'embrassa comme il le fesait depuis le jour ou il avait goûté à sa délicieuse bouche... Il fit passer ses deux bras derrière son dos, plaqua son corps contre elle. La pointe de sa langue s'immisça entre ses lèvres et une fois qu'il l'eut introduite dans sa bouche leurs langues engagèrent un duel sensuel qui fit remonter un grognement depuis son plexus solaire.
     Il l'attira plus près de lui, pressa son sexe au creux de ses cuisses, et réunit ses poignets dans une seule de ses mains pour caresser son sein.. La jeune femme soupira, de toute sa vie, aucun homme avait prit si soin de son corps avant de lui faire l'amour... Jae en était le premier... Et peut être le seul qui pouvait provoqué plusieurs sensations en elle à la fois sans qu'elle puisse changer cela..

Du pouce, il chercha son mamelon, et sentit la pointe rigide de celui ci mordre la paume de sa main. Constater son excitation, savoir qu'elle avait autant envie de lui qu'il avait envie d'elle, lui tira un grognement sourd. Il mordilla ses lèvres tel un loup embrassant sa louve, mordant, réclamant, la marquant comme sienne effaçant tout autre empreinte sur son corps. L'amertume de milliers de nuits sans sommeil collait toujours à son âme, il interrompit leur baiser et son torse se souleva quand les poumons refirent le plein d'oxygène. Plaqué contre lui, il sentit Eimear faire autant. Il avait libéré sa bouche, mais pas son corps. Du bout des doigts, il jouait avec la pointe durcie de son mamelon, caressant le galbe du sein de la paume de ses mains.

--Préfères tu la chambre avec le lit ou le salon près de la cheminée...

Le sourire au lèvre face à cette question déguisé suggestions, elle voulue réponde mais il l'en empêcha en glissant sa main au dessous de son bas ventre, directement sur les lèvres moites et enflées de son sexe. La paume de sa main la recouvrit, son majeur effleura son clitoris et encercla l'ouverture.

-- Est ce que tu aimes....

Il sentit le spasme involontaire de ses muscles internes et son sexe se tordit aussitôt en réponse.

-- Tu veux que je continu?

Elle ouvrit la bouche pour répondre, ou pour le supplier d'arrêter ce cruel interrogatoire, à en juger par les larmes qui perlaient au coin de ses yeux, mais il coupa court à ses paroles en enfonçant profondément son doigt dans son sexe, tout en caressant son clitoris du pouce, ce geste eut exactement l'effet escompté, quoique plus facilement qu'il ne l'aurait crû. Son sexe palpita autour de son doigt pulsa sous la main, et la jouissance lui tira un cri étranglé. La voir jouir, sentir les secousses du plaisir parcourir son corps le boulversa. Il en ressentit lui même une telle décharge de plaisir qu'il faillit jouir sans même qu'elle l'ait touché et alors que son sexe était toujours prisonnier de son jean. Il serra les dents, redressa les épaules et inspira à fond en s'efforçant de chasser les images qui l'assaillaient. La caresser, la lécher, la faire gémir et se tordre de plaisir tandis qu'il la possédait bestialement Non.. Ce n'était pas comme ça qu'il voulait la possédé il voulait prendre son temps pour la chérir.. il devrait aller doucement.. Les yeux clos, le souffle rapide, de minuscules frissons de plaisir parcouraient le corps d'Eimear entre ses bras, comme si elle avait deviné le fond de ses pensées, elle déclara la voix basse et essoufflée.

-- Je t'en prie Jae, fait moi l'amour, j'en peux plus des préliminaires...

Elle n'était pas certaine d'avoir ressentit un plaisir aussi fulgurant, aussi intense.. Pas même avec... Les choses qu'elle avait vécu mêler à la peur qui s'était emparée d'elle depuis quelques années  étaient peut être aussi pour quelque chose. Mais maintenant que son esprit était libéré, et vide, elle voulait juste s'abandonner dans cette douce passion avec Jae.. et seulement lui..

Le retenant par la ceinture de son jean, une chaleur prit naissance sous le t-shirt de Jae, quand la chair de la jeune femme le toucha. Ses abdominaux étaient aussi dur que le marbre, il baissa la tête et braqua les yeux sur sa main. Un grognement remonta dans sa gorge, il posa la main au creux de sa nuque et attira sa bouche vers la sienne. Son baiser faillit la faire fondre de la tête au pieds et faire d'elle une tâche supplémentaire sur la moquette décatie du salon. Elle dut rassembler toutes ses forces et toute sa lucidité pour amener ses doigts à déboutonner le bouton de sa braguette.
Son sexe en érection pressait si fort contre la braguette qu'elle craignit de lui faire mal en libérant. Elle immisça habilement l'autre main dans son jean avant de descendre la fermeture éclair... avec une lenteur délibérée, tout en pressant doucement Son sexe dans sa main. Il était très... rigide. Il gémit contre ses lèvres, tout en faisant glisser ses mains le long de son dos, et saisit ses fesses fermement sous son pantalon déjà ouvert. Il les pétrit amoureusement et la souleva presque au point de décoller ses pieds du sol pour la serrer contre lui.
   Leurs bouches unies se dévorant l'une l'autre, elle le déshabilla. Elle fit glisser le pantalon de Jae sur ses hanches et le baissa autant qu'elle put, puis remonta le t-shirt, découvrant son torse. Dans le même temps, il la fit basculé sur le petit lit qu'il avait fait près de la cheminée.. une seconde plus tard, il était allongé sur elle. Eimear ne portait pas sa culotte ni de soutien-gorge. Elle avait oubliée cette sensation... Celui d'avoir le corps d'un homme sur elle, ses siens aplatis sous son torse, la chaleur brûlante de son sexe en érection palpitant sur son mont de Vénus. Jae était musclé... très musclé, la bouche de Jae se referma sur sa gorge, et elle sentit le duvet qui recouvrait son torse frotter contre ses pointes de seins sensibles. Elle renversa la tête en arrière pour l'inciter à la lécher et la mordre comme elle adorait qui le fit. À elle seule, sa bouche menaçait de l'emporter dans un vertigineux tourbillon de sensations qu'elle voulue découvrir...

LE POIDS DU DESTIN Où les histoires vivent. Découvrez maintenant