Nous sommes le 1er Septembre, ce n'est pas un jour comme les autres, loin de là. C'est celui de la rentrée à Poudlard. Après des mois de vacances c'était le jour du grand retour pour tous les étudiants. Le point de rendez-vous annuel est à la gare King's Cross au Quai 9 ¾ pour prendre à 11 heures précise le Poudlard Express. Aujourd'hui y/n allait rentrer en 6 ème années d'études et surtout elle avait hâte de retrouver tous ses amis. Ils avaient discuté tout l'été. Tous avaient tenus leur promesse faite à Poppy aux 3 balais pour garder contact.
Sébastian avait trouvé le courage au fond de lui pour maintenir le contact avec y/n. Ils s'étaient même confiés certaines confidences, peut-être il était plus simple pour lui d'écrire plutôt que d'affronter le regard de y/n qui le perturbait tant.
Cependant malgré les échanges réguliers de lettres entre eux. Ecrire était totalement différent que passer du temps ensemble.
Être tous ensemble à Poudlard manquait terriblement au trio. Ominis avait été emprisonné dans le manoir de sa famille, contraint de devoir supporter quotidiennement leur comportements abusifs envers les moldus ou les elfes de maisons sans sourciller sous peine de recevoir lui aussi des châtiments.
Sébastian avait passé son temps à attendre impatiemment les lettres de ses amis pour combler le vide immense causé par l'absence d'Anne et de son oncle, Felcroft n'était plus le hameau chaleureux de son enfance. Y/n de son côté avait pris sur elle tout les comportements désabusés de sa tante, elle ne pouvait que subir ces crises de colère et de violence, elle n'avait nulle part d'autre où aller.
Le trio attendait donc impatiemment la rentrée pour retrouver leurs amis et surtout se retrouver eux..
Y/n attendait sur le quai 9 ¾ sa valise de cuir à la main, elle tapotait doucement ses doigts sur sa valise tout en observant les gens passer. Ses cheveux avaient poussés, elle avait légèrement grandis et ses traits de visages s'étaient affinés. Elle n'était plus la jeune fille au visage enfantin mais une jeune femme raffinée.
« Y /n ! »
Y/n se retourne dans la direction de la voix qui venait tout juste de l'appeler. C'était Poppy qui était un peu plus loin à quelques mètres d'elle. Poppy lui faisait signe de la main tout en souriant joyeusement. Elle avait elle aussi changée. Elle avait pris quelques centimètres et ses cheveux avaient grandement poussés, mais y/n savait pertinemment que Poppy allait les couper rapidement. Elle les préférait court et elle trouvait ça plus pratique pour s'occuper des animaux sans encombre et sans risque.
Poppy courus dans sa direction trainant derrière elle sa valise qui roulait ou plutôt rayait les pavés de la gare, les roues étant complètement bloquées. A peine y/n n'eut le temps d'ouvrir la bouche qu'elle se jeta dans ses bras la faisant presque basculer en arrière.
« Oh y/n tu m'as manqué ! »
« Poppy tu m'a manqué aussi ! »
Poppy desserra son étreinte et recula de quelques pas. Elle portait déjà sa robe de sorcier affichant fièrement son appartenance à la maison Poufsouffle.
« Je vais aller rejoindre Amit qui est sûrement déjà monter, si tu veux tu peux nous rejoindre » Poppy était particulièrement joyeuse, elle sautillait partout agitant la tête de droite à gauche, sa mèche de cheveux était tenu et rabattu en arrière par une jolie pince à cheveux avec dessus un nœud jaune.
« Je vais aller avec Ominis mais ne t'inquiète pas on se revoit à Poudlard »
Poppy partit alors tout en traînant sa valise derrière elle qui faisait un bruit monstre en frottant le sol. Avant de monter dans le train elle se retourna vers y/n lui adressant un dernier petit signe de la main.
Y/n la regarda en souriant lui adressant aussi un signe. Poppy était réellement quelqu'un de doux et innocent.
Plusieurs minutes passèrent et y/n s'était finalement adossé à un poteau de la gare pour patienter, elle ne voulait pas gêner le passage des personnes sur le quai. Elle observait les premières années dire au revoir à leur parents avec une grande émotion, les mères pleuraient pour la plupart un mouchoir à la main. Elles restaient toutes sur le quais au niveau des fenêtres pour surveiller leurs petits, leur faisant de petits gestes de la main de temps en temps. C'était toujours difficile pour les parents de laisser partir leurs enfants la première année. Pour la plupart ils n'avaient jamais quitté la maison auparavant, et ils n'allaient pas les revoir de sitôt.
Le grand train noir et rouge métallique se tenait devant elle, entourés de vapeur et de fumée. On entendait au loin le machiniste faire les dernières préparations avant le départ.
Une personne avec une allure familière passa devant y/n sans s'arrêter. Y/n se redressa subitement s'avançant rapidement sur le quai pour l'observer. C'était un jeune homme, grand, élancé et d'un blond très clair, qui était guidé par une baguette avec une lueur rouge qui scintillait.
« Ominis ? Ominis ! » Y/n ressentit une immense joie à l'idée de le revoir, son pouls s'accéléra et elle affichait un sourire radieux. Elle commença à s'avancer dans sa direction toute heureuse.
Le jeune homme s'arrêta quelques instants et repartit aussitôt d'un pas plus rapide.
Y/n s'arrêta net dans son élan comme perforer par une lance. Elle était abasourdis.. Elle savait que c'était lui il n'y avait aucun doute et il l'avait bien entendu.. Pourtant il continuait sa route sans même se retourner.
Une sensation de lourdeur s'était subitement installé dans son estomac, elle se mit à froncer les sourcils et partit à sa poursuite sans hésiter, se hâtant pour essayer de le rattraper parmi la foule.
« Ominis ! Ominis ! C'est moi y/n ! » elle criait tout en continuant de courir, s'excusant au passage dès qu'elle bousculait des personnes qui se trouvaient sur son chemin.
Ominis lui, continuait de marcher, il accélérait dès qu'il sentait la voix de y/n se rapprocher de lui. Il esquivait parfaitement les personnes sur son passage, il se glissait parmi la foule tel un serpent.
Elle ne comprenait pas ce qui se passait. Ils s'étaient parler durant tout l'été. Tout se passait bien entre eux.. Un tourment de stress et de peur l'envahis alors qu'elle continuait de se frayer un chemin en essayant de garder un visuel sur Ominis qui était devant elle.
Qu'avait elle fait de mal ? Est-ce qu'il ne voulait plus lui parler ?
Elle se mis à sprinter ne s'excusant même plus de ces bousculades, elle passa entre deux hommes et se jeta en avant rattrapant Ominis, l'agrippant fermement par l'épaule dans son élan. Celui-ci résista à son étreinte et ne se retourna pas, continuant sa route.
« Ominis ! Je t'en supplie attends.. » sa voix était cassée et haletante comme aux bords des larmes ou remplie de colère, elle était complètement essoufflée le visage rougis par l'effort.
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A travers eux
FantasíaDepuis le jour ou y/n a vus mourir le professeur Fig, elle n'était plus la même. Son professeur, son mentor était partit et elle avait le sentiment de se retrouver seule au monde. La mettant dans une tourmente de regrets et d'amertume envers elle-m...