Chapitre 70 : O.G

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Le professeur Weasley et moi discutons un peu en compagnie du père de Weasley alors que Sébastian est coincé entre Garreth et sa mère. Garreth s'amusant à le chamailler sans qu'il puisse riposter. 


Je remarque derrière moi parmis la foule, se dirigeant vers la grande arche de pierre un grand blond  élégamment habillé.


Ominis


Mon cœur saute un battement et ma respiration se coupe, je m'excuse poliment auprès des Weasley et me dirige sans plus attendre vers Ominis qui se laisse guider par sa baguette vers les extérieurs de Poudlard.


« Ominis ! Ominis ! »


Il tourne la tête dans ma direction et s'arrête sous le portique de pierre gothique.



« Oh bonjour y/n » sa voix est mollasse presque désintéressé. 


« Salut.. comment tu vas » je me tortille les doigts de stress à être devant lui, c'était plutôt gênant comme situation avec ce qui c'était passé hier et notamment avec ce que j'avais vus. 


« Bien et toi » il tourne son visage dans un sens puis dans l'autre comme s'il ne voulait pas être ici. Tapotant du pied sur le sol relevant un peu la poussière.


« Tu cherches quelqu'un peut être » je lâche agacé par son comportement sans contrôler mes mots ni ma tonalité.


Il se tourne alors vers moi, levant un peu le menton et rangeant sa baguette.


« C'est plutôt à moi de te demander ça, tu n'es pas avec Sébastian ? » il répond d'un ton accusateur, d'une voix sifflante.


« Tu rigoles ? Tu vas vraiment faire une crise de jalousie pour ça » je croise mes bras et me tiens face à lui.


« Ce n'est pas moi qui était dans ses bras hier soir » il réponds sèchement dans un reproche, les sourcils froncés et le visage sévère. 


« Ce n'est pas moi qui s'est laissé embrasser par une fille ! Ni même qui lui a offert un présent ! » Ma voix résonne sous l'arche de pierre s'évaporant dans un écho violent. Mon souffle est rapide et mes yeux deviennent humides malgré moi. Je me pince les lèvres et m'empoigne le bras d'une main violente pour essayer de tourner la douleur de mon cœur vers une douleur physique contrôlable.



« Comment tu sais ça..? » sa posture défensive se ramollis et son ton est à présent inquiet presque étonnée et chamboulé, il s'avance un peu vers moi.


« Je vous ai vus hier... » ma voix est cassée, tremblante.


« Elle est très belle.. » je rajoute en soufflant un peu pour faire tomber rapidement les larmes de mes joues.


A travers euxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant