Les yeux collés et les cheveux en bataille, je tente désespérément de reprendre ma nuit ou plutôt matinée de sommeil.
« Imelda moins de bruit » je peste d'une voix étouffée en enfouissant ma tête sous mon oreiller.
« Il est que 6 heures tu exagères » sa voix est camouflée par le bruit incessant du métal claquant de ses affaires de Quidditch. Elle était déjà appareillé de ses bottes, de ses caches mollets et protèges genoux. Ses protèges coudes et même protèges bras étaient déjà enfilés. Elle tenait son balai dans une main tout en fouillant de l'autre son armoire. Elle faisait tout tomber sur son passage, balayant littéralement toute la pièce.
« Tu sais tu ne vas pas te prendre un cognard dans le château ! Tu aurais pus t'habiller dans les vestiaire » je grommèle en me mettant sur le dos, l'oreiller écrasé sur le visage pour atténuer mes râlements de mauvaises humeurs.
« Il faut être préparé à toute éventualité ! Tchao !! » elle claque la porte derrière elle provoquant une courant d'air qui fait voltiger des feuilles qui étaient présentes sur ma table de chevet.
J'enlève mon oreiller pour le jeter sur son lit et je fixe le plafond tout en me frottant le visage pour essayer de me réveiller. C'était impossible que je puisse me rendormir, autant prendre sa flemme la jeter par la fenêtre et se lever. Je me lève et dépose mes pieds nus sur le sol froid. Je m'étire de toutes mes forces et j'ouvre le placard pourprendre des affaires propres. Cette fois tous les vêtements sont à la bonne taille. Je les cale sous le coude, toujours habillés juste d'une légère chemise blanche et d'un pantalon blanc de soie. J'avais la flemme de me changer juste pour traverser la salle commune. Après tout à 6 heures du matin il n'y a personne de levé, personne ne me verra aller aux douches habillées seulement d'un pyjama.
J'ouvre la porte silencieusement et sors tout en baillant, me frottant encore un peu les yeux pendant que je traverse le couloir. La salle commune est vide, je jette un coup d'oeil rapidement au loin sur le couloir qui mène au dortoir des garçons et pas un bruit. La voie est libre. Je traverse alors la salle commune, esquivant les fauteuils et les canapés de velours.
« Y/n ? » mon sang se glace et je suis immobile. Sans bouger mon corps ou mon visage, je glisse mes yeux vers la voix qui m'a appelé.
« Ominis ? » Evidemment que je suis bête ! Ominis est toujours le premier levé. Heureusement il ne peut pas me voir.. Il était assis à un fauteuil de velours, les jambes croisés un livre dans les mains. Ses cheveux était coiffé mais il avait une mèche trop petite pour aller derrière son oreille mais trop grande pour tenir en place, qui tombait devant ses yeux. Je me mords la lèvre alors qu'il tente de la recoiffer.
« Tu es déjà levé c'est étonnant » il me lance d'un ton narquois mais gentillet. Il pose son livre sur la table basse devant lui et se lève pour aller dans ma direction.
« Ah euh oui.. j'allais juste me doucher » je bégaye nerveusement alors que je recule de quelques pas, mais il continue de s'approcher.
Non non Ominis c'est pas le moment de discuter en plein milieu de la salle commune alors que je suis juste habillé d'une chemise blanche beaucoup trop transparente à mon gout.
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A travers eux
FantasiDepuis le jour ou y/n a vus mourir le professeur Fig, elle n'était plus la même. Son professeur, son mentor était partit et elle avait le sentiment de se retrouver seule au monde. La mettant dans une tourmente de regrets et d'amertume envers elle-m...