Ils étaient les premiers, ils avaient quelques heures d'avance. Stiles sortit de la voiture et commença à s'avancer vers ce qui était, autrefois, la demeure des Hale. Maintenant, la nature avait repris ses droits. Il y avait tellement de souvenirs accrochés à ce lieu. Un vent de nostalgie l'emporta. Mais, il fut tiré de ses pensées par Derek.- Ça fait bizarre hein... Murmura le loup.
- Mmh, comment tu te sens ?
- Je ne me sentais pas vivre éternellement dans l'endroit qui a vu mourir presque toute ma famille... Enfin, c'était aussi le lieu où j'ai grandi. J'aimais beaucoup ce manoir.
- Tu peux toujours le reconstruire...
- Non, je crois que le mieux, c'est de tourner la page. J'ai avancé, je suis heureux là où je suis maintenant.
Stiles le regarda sourire et rougit en pensant à quel point il était beau avec cette expression. Ils se baladèrent un moment dans les bois. Puis, le ventre de l'humain gargouilla bruyamment, il était un peu honteux. Ce n'était pas très romantique. Mais son accompagnant eut un fou rire incontrôlable.
- Ben dis donc, tu en as de l'appétit hein, se moqua-t-il doucement.
- Mouais.. Répondit le jeune homme gêné.
- Aller viens, on retourne à la voiture. J'ai prévu le coup quand tu étais au poste.
- Sérieux ?
- Je te connais un minimum.
- Je ne pensais pas à ce point là, je suis flatté.
Le brun sortit un sac de son coffre et ils entrèrent dans sa voiture. Il avait pris des sandwichs.
- Deux Philly Cheesesteak, du pain et des tranches de bœuf entourées par du fromage. Accompagné d'un cookies et d'un thé glacé pour monsieur.
- Woah, j'en ai de la chance !
- Mmh.
Ils croquèrent chacun dans leur repas. Stiles parlait comme à son habitude, divaguait sur plusieurs sujets sans vraiment qu'il n'y ait de logique entre eux. Derek écoutait attentivement avec un petit sourire amusé. Ce dernier jeta un regard sur la bouche du jeune homme et resta un petit moment à la fixer avant de se décider à parler.
- Tu as un peu de sauce ici.
- Ah ? Ah oui, merci. Répondit l'humain avec un rire embarrassé, décidément, ce n'était pas les traits de sa personnalité qu'il avait envie de montrer à son amoureux.
- Mmh… Derek tourna la tête vers sa vitre.
- Je.. Je suis désolé, c'est un peu tue l'amour. Je ne voulais pas te dégoûter.
- Tu sais, depuis le temps, ça ne me choque plus. C'est même mignon. J'ai juste très envie de te l'enlever moi même, cette sauce. Expliqua t-il en plantant son regard perçant, rempli de désir dans celui de son voisin.
- Ah, encore ?!
- Oui. Malheureusement, on n'a pas forcément le temps. Je me rattraperai plus tard. Finis de manger.
Stiles déglutit et s'exécuta, il resta muet le reste de son déjeuner. Quand il eut fini de tout engloutir, il saisit la manche du lycan et fit la moue.
- Dis, est ce que je peux venir contre toi, le temps que les autres arrivent ?
- Qu'est ce que tu attends ? Demanda son petit ami, les bras ouverts.
Sans se faire prier, Stiles se lova contre le thorax musclé de son amant. Il respira son odeur et essaya de graver ce moment dans son esprit. Ça le remplissait de courage. Les battements de cœur du brun étaient calmes et rassurants. C'était, sans aucun doute, le plus bel endroit sur terre.
Quelques minutes seulement passèrent avant que le loup ne tique. Il avait entendu une voiture au loin. C'était à contre cœur que les deux hommes se séparèrent. Malia, Peter, Liam, Ethan et Jackson arrivèrent au compte goutte. Lydia et Parrish ne pouvaient pas se libérer de leurs obligations salariales.
"Bon le plan est simple, se taire, laisser parler Peter, le laisser faire ce qu'il sait faire de mieux, exaspérer les gens. Après, plus qu'à canaliser la colère d'un loup potentiellement mortel... Franchement, je ne vois pas ce qui pourrait mal se passer... A part... Mmh, voyons… À peu près tout, en fait." récapitulait cyniquement le jeune homme intérieurement.
VOUS LISEZ
Abysses / Sterek T1
FanfictionAprès de longues années d'études, Stiles Stilinski rentre enfin chez lui, à Beacon Hills. Heureux de retrouver la meute de Scott, sa deuxième famille, il s'imagine déjà reprendre sa vie dans le plus grand des calmes. Mais, tout ne se déroule pas com...