Coucou, n'hésitez pas à m'ajouter sur Insta pour suivre mes aventures d'écriture sur cette histoire ( de_belles_histoires_ ). Bonne lecture à tous, je reviens bientôt avec la suite.
HESTIA
Lorsque nous arrivons à mon appartement, la tempête fait toujours rage et le vent s'est ajouté violemment à la pluie, à un tel point que nous n'avons pas eu d'autres choix que de fermer le parapluie par peur de nous blesser ou de le casser. Heureusement, Wayne ne m'a pas incité à courir et nous nous sommes simplement contentés de marcher sous la pluie. Pendant ce temps, j'étais tellement concentrée pour ne pas me casser la figure que je n'ai plus repensé à ma crise de tout à l'heure et celle-ci s'est estompée au fil des minutes.
Une fois que nous passons le pas de ma porte, nous sommes trempés jusqu'aux os et un sourire borne à nouveau mes lèvres. Si on oublie la raison qui nous pousse à revenir ici et pas de nous rendre au bar, la situation m'amuse légèrement et me tire même un petit rire. Voir Wayne trempé à ce point est vraiment hilarant. On dirait que ce grand gaillard vient de passer à la machine à laver. Bon, je ne me moque pas puisque j'ai conscience que moi non plus je ne dois ressembler à rien. J'ai les cheveux dans les yeux, mon haut qui me colle à la peau comme s'il s'était reconverti en sangsue et mon maquillage a coulé à cause des larmes et de la pluie.
À peine mes chaussures et mes chaussettes enlevées, je pars chercher des serviettes dans la salle de bain et en sort une bonne dizaine. Je sépare le tas en deux puis en tends un à Wayne pour qu'il puisse se sécher. Nous dégoulinons de partout et je sens que je vais devoir laver l'entrée de l'appart.
- Je ne sais pas si j'ai des vêtements de rechange à ta taille, j'avoue en enroulant une serviette dans mes cheveux. Tu peux aller dans la salle de bain si tu veux, je vais voir ce que je peux te trouver et on mettra nos affaires dans le sèche-linge.
Ici, j'ai l'embarras du choix pour me trouver une tenue de rechange, mais il n'y a aucune chance que Wayne puisse rentrer dans l'une de mes affaires. Je le laisse donc se diriger sans un mot dans la salle de bain tandis que je m'engouffre dans ma chambre pour me défaire de mes vêtements et finir de me sécher. Comme je suis morte de froid, j'enfile un jogging noir puis un pull blanc qui appartenait à maman et j'en profite pour aller dans mon tiroir chercher si je n'aurais pas quelque chose appartenant à papa qui pourrait aller à Wayne. Heureusement, après moult recherches, je finis par trouver un autre jogging qui devrait être un peu petit pour lui, mais c'est mieux que rien parce qu'il ne peut clairement pas rester dans ses fringues trempées. Par contre, au niveau des hauts, je n'ai vraiment rien à lui proposer. J'essaie de fouiller également dans mes affaires pour voir si je n'aurais pas un pull large ou même un t-shirt, mais rien qui puisse aller à mon garde du corps.
J'abandonne donc mes recherches puis me dirige vers la salle de bain pour poser le jogging devant sa porte et crier à travers la porte.
- Je t'ai mis devant la porte un jogging qui devrait t'aller. Par contre désolée, je n'ai aucun haut (à moins que tu tiennes vraiment à essayer l'un de mes pulls qui te ferait office de justaucorps).
Je m'éloigne ensuite sans attendre de réponse puis m'empresse d'aller dans la cuisine pour nous préparer des chocolats chauds. Je suis morte de froid et je peine vraiment à me réchauffer. Du coup, pendant que le lait chauffe, j'enroule un plaid autour de mes épaules et en profite pour sortir mon ordinateur de mon sac pour m'assurer qu'il n'a pas pris l'eau. Une fois certaine qu'il est sain et sauf, je m'affale dans le canapé, fatiguée par toute cette mésaventure. Par principe, je décide d'envoyer un message à Byron ainsi qu'à mes autres collègues pour excuser mon absence et leur souhaiter une bonne soirée. Encore heureux qu'il n'y a pas de match ce soir parce que je pense que dans le cas contraire, notre absence à Wayne et moi aurait été un enfer à gérer pour eux.
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The Sound of Silence
RomanceOn dit souvent que la vérité finira toujours par éclater et que les gentils seront les gagnants de l'histoire. Hestia n'y croit plus depuis tellement longtemps à toutes ces conneries. À vingt-trois ans seulement, la jeune femme est obligée de se ca...