Chapitre 14

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Notre vie de collégien arrive au bout, je regarde par la fenêtre après m'être fait réveiller par mon réveil. Je me sens nostalgique, notre arrivés dans cette école, notre groupes toujours soudés, Tom qui avait flaché sur Élise, Paolo qui cherche une copine, les gens qui furent surpris de notre amitié à moi et John, nos disputes avec Merry et ma rencontre avec Olivia. Il s'est passés tant de chose, et en même temps, ça me paraît si loin.

Je me lève et m'habille d'une jupe évasée et plissé bleu marine avec un t-shirt marinière, je me passe un coup de mascara et je descends petit déjeuner.
Ma mère est assise avec un café fumant près d'elle, regardant les actualités sur sa tablette.

- Bonjour ma chérie, tu as passé un bon week-end ?
- C'était parfait !
- Bon, je suis contente.

Une fois prête, je prends mon sac et part devant la maison, j'aperçois John sortir de chez lui, il vient vers moi en passant sa main dans ses cheveux couleur miel, je remarque qu'ils ont bien poussé, je souris.

- Un problème avec tes cheveux ? Lui demandé-je en l'observance d'un sourire amusé.
- Il va falloir que je les coupe.
- Ta mère va s'en occuper, non ?
- Tu penses, c'est elle qui me l'a fait remarquer, Dit il en grimaçant.
- Tellement perfectionniste.
- Tu n'as pas idée ! Mais moi j'aime bien comme ça, un peu plus long.

Oui, moi aussi j'aime bien, ils sont d'habitude coupé court, sans réellement de coupe de cheveux. Là, ils sont un peu plus longs, avec un peu de mouvement et ça le change. Je dirai même que ça lui donne un charme que j'aime beaucoup.
On arrive au collège, on nous communique que bientôt les résultats seront affichés, j'ai hâte de savoir!
Le matin, c'est plutôt respirable, l'air est encore un peu frais, mais arriver midi, ça devient étouffant cette chaleur, du coup on ferme un peu les volets pour préserver le peu de fraîcheur, mais on se sent comme coupés de l'extérieur.

Je sors de la classe légèrement transpirante pour aller manger, avant je passe aux toilettes pour me rafraîchir. Je n'aime pas cet aile de l'école car c'est exposé plein sud. En sortant, je tombe sur Paolo qui semble pressé, je lui touche l'épaule, il sursaute et me regarde. Je le sens pas paniquer mais il semble vouloir fuir quelque chose, un bruit se fait entendre dans le couloir, il m'agrippe par le bras et me fait entrer dans une pièce sombre.

J'entends des bruits de pas, des paroles incompréhensibles de l'autre côté, nous sommes face à face l'un de l'autre à attendre en silence, ses mains de part et d'autre de mon visage. Je ne ressens rien, mon cœur ne s'affole pas et je ne me sens pas stressé. Alors que d'habitude, quand ce genre de chose arrive avec John, je perds le contrôle de mon esprit et de mon cœur. C'est fou que d'une personne à une autre, ce soir si différent.

- Je suis désolé, me chuchote Paolo en me regardant.
- Tu veux me raconter ?
- Je...

Je l'entends soupirer, c'est bien la première fois que je le vois comme ça, d'habitude il est plutôt sûr de lui, enjoué et d'humeur à faire des blagues mais là, il semble en proie à un problème. Il retire ses bras et réussi à me tourner le dos pour essayer d'entendre de l'autre côté de la porte.

- Je voulais semer deux filles qui me suivaient, finit-il par dire en me regardant par-dessus son épaule.
- Deux filles ?
- Oui, ça fait quelques semaines qu'elles me suivent, elle me parle parfois mais me pose trop de questions, je ne suis pas intéressé. Et là, ça devient trop, me raconte Paolo en soupirant à nouveau, lasse.
- Pourquoi ne pas leur dire d'arrêter ?
- Elle n'abandonnerons pas, je l'es déjà fais.
- Invite que tu es déjà pris ?
- Si elle ne voit pas de fille avec moi, elles sauront que j'ai menti.
- Je vois, elles ont l'air tenace.

Nous sortons de ce placard, manquant de percuter quelqu'un avec la porte, je m'excuse et je croise les yeux gris de mon meilleur ami. Il me regarde surpris en me voyant avec Paolo, sortant de ce placard à balais.

Un doux bonheur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant