Chapitre 25

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Nous sommes en train de manger, nous avons trouvé un vendeur de Burger frite dans le parc à un prix très abordable. On est assis et on parle de banalité, mon regard se tourne vers Olivia qui semble perdue dans ses pensées depuis que nous avons rencontré Hélios, le garçon sur qui elle a flaché. Et j'ai senti que lui aussi avait eu un petit intérêt pour elle au vu de son regard appuyé. Je me demande si nous aurons l'occasion de discuter avec lui une fois dans la même école. J'aimerais qu'elle puisse avoir l'occasion de lui parler, de passer du temps avec lui pour apprendre à le connaître et à peut-être vivre une belle histoire d'amour ? Oui, j'avoue, je me crois trop dans le pays des bisounours, mais la vie n'est pas censé être que triste et faites de difficulté. Il peut aussi nous arriver de jolie chose, j'en suis sûr !

Une fois le repas terminé, on se dirige à la prochaine attraction qui est calme, c'est une balade en petit bateau avec de jolis paysages. Je m'assoie auprès d'Olivia et derrière nous se trouve John et Paolo, et notre couple préfère juste derrière dans un autre petit bateau. On peut entendre des bruitages de jungle, des animaux en céramique et de belle mise en scène.

- Eh, ça va ? Demandé-je finalement à mon amie.
- Oui, désolé, je suis un peu ailleurs, c'était vraiment une surprise de le croiser.
- Oui, j'imagine, mais c'est une bonne chose, non ?
- Oui, je me dis que j'aurai une excuse pour l'aborder. Dit elle d'un léger sourire. Enfin, si je ne suis pas trop intimidé.
- Mais non, tu réussiras et je serai avec toi.
- Oui, merci.
- Mais je t'avoue que je ne t'avais jamais vu comme ça, va valait de l'or. Ajouté-je d'un léger rire.

Elle me sourit et me donne une tape amicale sur l'épaule. Nous continuons quelques manèges, les balançoires, un grand huit, une balade en petit train. Je pars m'acheter une citronnade au marchand, j'attends dans la file et sursaute en voyant Paolo qui venait de me rejoindre.

- Ce n'est que moi ma petite Mary ! Plaisante-t-il d'un clin d'œil.
- Je ne m'y attendais pas, tu es très discret quand tu le veux.
- N'est ce pas ! Tu aurais préféré que ce soit quelqu'un d'autre ? Demande Paolo en me regardant avec un sourire lourd de sous-entendus.
- Je ne m'attendais à personne.
- T'es sûr ? Même pas ton best-Friends ?
- Que tu es drôle ! Rié-je faussement.
- Oh allez Mary, tu sais très bien que je ne dirai rien, je le vois qu'il y a quelque chose qui a changé.
- Je ne veux pas en parler. Dis-je en me refermant.
- D'accord, je comprends.

Ce n'est pas que je ne lui fais pas confiance, mais je ne pense pas que ce soit bien que je me confie à l'un des meilleurs copains de mon meilleur ami. Ce serait bizarre et pas correct. Même si je sais que Paolo ne pense pas à mal et qu'il est un ami précieux pour moi aussi. Mais cette journée entière est particulière.

- En-tout-cas, il ne m'a rien dit, mais je vois comment il te regarde. Et tu peux être sûr qu'il a abandonné enfin ce rôle de best Friends Forever.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Demandé-je en haussant un sourcil.
- Ça t'intéresse d'un seul coup ?
- Je... Non, mais c'est toi qui avances le sujet... bredouillé-je mal à l'aise.
- Il ne m'a rien dit, mais ça se voit, observe le. Tu ne trouves pas qu'il a changé depuis qu'on a quitté le collège ?
- Si... Mais je ne sais pas, peut-être qu'il a juste passé la page du collégien et il grandit juste ? Il a bien changé de coupe de cheveux.
- Oui, et ça en général, ce sont plutôt les filles qui font ça, mais je pense qu'il a fait une rétrospective de ça vie et qu'il a décidé de changer, si tu vois ce que je veux dire. Me lance-t-il d'un clin d'œil et d'un sourire de sale gosse.
- Ah Paolo, tu es vraiment incorrigible ! Et si tu venais à te tromper ?
- Pourquoi ? Ça te donne envie de tenter un truc ?
- Je n'ai pas dit ça, je ne veux juste pas que ça complique les choses entre nous. Me renfrognée-je.
- Tu peux continuer de te mentir à toi-même, mais surtout, n'oublie pas qu'on a qu'une vie et que ce serait dommage d'avoir des regrets.
- Tu en as toi ? Demandé-je en l'observant.
- Oui, c'est pour ça que je peux paraître lourd, mais je sais ce que c'est que de fuir et finalement regretter une fois que ce soit trop tard. Me lance-t-il d'un sourire amer.

Un doux bonheur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant