Chapitre 12

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Mary

Je suis resté seule ce week-end, j'ai lu, je me suis ressourcé et j'ai un peu révisé car sa y ai, on attaque le brevet. Ce n'est pas un diplôme qui me fera faire le métier que je veux mais c'est important de l'avoir malgré tout. Et j'ai aussi envie de rendre fière ma mère, à défaut de rendre fier mon père. Je n'ai pas eu de nouvelle depuis ce fameux jour, alors je m'efforce de l'oublier, en gardant mes souvenirs d'enfance bien au chaud dans un recoin de mon cœur. J'ai assez pleurer pour lui, et fais des efforts pour quelqu'un qui ne me portera plus aucune attention.

On s'installe dans une salle d'étude, toute décloisonner pour faire une seule et même salle, chaque table est séparée pour individualiser les places. Deux surveillants sont présents, et sur le tableau, les instructions sont notés. Je m'installe après avoir repéré mon numéro, je pose ma convocation, ma pièce d'identité et je sors tout mon nécessaire. Trousse, règle, petite bouteille d'eau, je regarde un peu autour de moi, les classes sont mélangés, ni Olivia ni John ne sont avec moi, je me sens seule.
On finit par être tous assis, ils vérifient tout et on finit par nous distribuer les copies, un lourd silence ce créer et nous voilà partie pour une heure.

Je suis tombé sur un sujet que je maîtrise, je sors légère et parcours les couloirs à la recherche de John et Olivia, n'ayant pas encore de réponse à mon message. Je prends un autre couloir et percute une épaule, je me tourne vers la personne seule et je me décompose, me mettant sur mes gardes. Les couloirs sont presque deserts, et il règne un silence strict.

- Salut.
- Salut ? Tu m'as habitué à mieux. Me dit la jeune fille en face de moi.
- Je ne suis pas vraiment d'humeur.
- Cela dit, je suis bien contente que tu n'es pas utilisé mon prénom.

Elle croise ses bras sur sa poitrine et fronce les sourcils.

- Arrêtons cette guerre stupide Merry, je suis fatigué de tout ça.
- De toute façon, nous ne serons pas ensemble à l'école l'an prochain, quelle bénédiction !
- Nous sommes au moins d'accord sur quelque chose.
- Qu'est-ce qui te rend aussi pacifiste Mary.
- Tu avais finalement raison, mon père est mieux avec sa nouvelle famille, j'ai finalement abandonné, j'imagine que tu dois être ravie.
- Je vois, et pourquoi me le dis-tu ? J'aurai pensé que tu te serais abstenu de cette humiliante confession.

Je soupire, à quoi bon continuer ? Ça fait trop d'année qu'on se dispute.

- Oui, on n'est pas amie, et ça m'a révolté la dernière fois que tu m'as dit ça, et je t'ai évité tant bien que mal pour ne plus être confronté, mais finalement, étant devant toi aujourd'hui, je me rend compte que tout ça est stupide. Lui avoué je sincerement. Nous nous querellons depuis des années et encore aujourd'hui, je me demande pourquoi.
- Pour ma part, je sais. Tu es arrivé dans notre école, puis dans notre cercle du jour au lendemain, et tu as brisé ce cercle! Me confie telle, agacé.
- Je vois, mais je ne pensais pas à mal, et avec John notamment, nous nous voyons déjà avant l'entrée en primaire, au parc.
- Ça je le sais, il nous en parlez régulièrement. Cette super amie si parfaite ! Il nous l'a dit que tu rejoindrais l'école.
- Finalement, tu étais jalouse ?
- Je... Je ne serai jamais jalouse de toi!
- Pourtant c'est ce que tu viens de me faire comprendre, tu aimais John et tu penses que je te les volé. Dis-je en rassemblant les pièces du puzzle, surprise de ma découverte.

Un silence s'installe, merry me fixe de ses yeux bleus, ils sont glacial, ses bras qu'elle avait libérés et laissé pendre le long de son corps montrer des poings serrés et je la sens tendu. Je ne voulais pas la mettre en colère car j'ai envie que tout ça cesse, et je veux comprendre.

- Je ne voulais pas détruire ton cercle d'amis, je voulais seulement être avec John. C'était difficile à la maison, dans mon ancienne école je n'avais pas spécialement d'attache et John m'a en quelque sorte ensoleillé mon quotidien. Je comprenais qu'à la maison il y avait des choses qui n'allaient pas. Quand j'ai su que son école serait proche, et que je pourrai le voir tout les jours, j'ai sauté sur l'occasion, et je ne le regrette pas car peu de temps après, mes parents se sont séparé.
- Pourquoi est-ce que tu te justifies?
-Parce que je veux qu'on joue cartes sur table, je ne te déteste pas alors que je pourrai, tu m'as faits vivre des moments désagréables, mais en sachant maintenant tes raisons, je peux comprendre.

Un doux bonheur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant