Chapitre 20

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Mary

Je me réveille doucement, j'entends du bruit léger en bas, je sens l'odeur du café. Je bouge mes jambes qui frottent contre les draps doux et frais, quel bonheur. Je plisse les yeux, je me rappelle doucement que nous sommes arrivés dans le sud, en vacances et que ce n'est pas ma chambre. Le soleil passe par l'encadrement des volets, laissant passer quelques rayons de lumière que les rideau transparent n'empêche pas de passer. Je m'assoie et m'étire j'enfile un kimono léger pour couvrir mon short en tissu qui couvre seulement mes fesses et mon débardeur. J'ouvre les volets et je souris, j'entends la mer, je vois les vagues danser au loin, les mouettes qui la survolent, l'odeur du sel et de l'été.

Je frissonne et laisse aérer la chambre, je descends doucement les escaliers au cas où quelqu'un dormirait encore.

J'arrive à la salle à manger, j'admire le rez-de-chaussée que je n'avais pas pu réellement admirer la veille. Tout est dans un style chaud, et scandinave. Le sol en parquet couleur bois, les murs blancs, des décorations en rotin, les luminaires en rotin et mobilier en bois.
Des plantes vertes sont à droite et à gauche, certaines sont fausse et d'autre sont vrai comme la monstera sur le buffet.

Ma mère est assise avec la mère de John, leurs cafés posés avec des fruits et du pain grillé. Mon ventre commence à gargouiller, je n'aime pas le café, mais j'aime l'odeur, ça me rappelle lorsque je dormais chez mes grands-parents, tous les matins, je pouvais sentir le café remplir la maison.

- Tu as bien dormi ? Demande ma mère.
- Oui, ça fait du bien, et vous ?
- Ma foi, je suis très heureuse de cette maison, mon lit été confortable. Réponds ma mère d'un grand sourire heureux.
- Nous aussi, le lit est tellement grand, à la maison, on a opté pour un 160 et déjà ça fait une différence, mais alors là...
- C'est vrai que je n'avais jamais testé aussi grand, mais c'est bien agréable.

Je les quitte en voyant qu'elles étaient plongé dans leur discussion de mobilier et de literie. Je vois sur la pendule qu'il est déjà dix heures. J'ai beaucoup dormi, j'entre dans la cuisine qui est équipée, avec plein de rangement, un îlot central où l'on peut s'asseoir pour manger. Tout est dans les tons blancs, bois et gris perle. Des cactus sont posés sur un côté pour décorer.

Je me prépare mon chocolat chaud, je le bois assise sur une des chaises de l'îlot tout en fixant le jardin par la fenêtre, perdu dans ma contemplation.
J'entends des pas derrière moi et sursaute en voyant John apparaître à côté de moi, encore la tête dans les plumes, il se frotte les yeux et me lance un léger sourire. Mon cœur loupe un battement, j'essaie de garder contenance et de lui sourire. Ses cheveux blonds qui ont bien poussé en longueur au-dessus sont en bataille, il n'est pas en caleçon cette fois, il a enfilé un jogging et un tee-shirt. Je le regarde se servir du lait dans un bol, mettre quelques gouttes de café puis le faire chauffer à son tour.

- J'ai tellement bien dormi. Dit il en s'étirant.
- Moi aussi, je pense que si toutes mes nuits sont comme ça, je vais être vite requinqué !
- Tu m'étonne et moi donc.

Il vient s'asseoir près de moi avec son bol, quelques tartines grillées qu'il a mis dans une assiette. J'en prends une et lui les trempe dans son café au lait. Ça faisait très longtemps que nous n'avions pas pris le petit-déjeuner ensemble. Lorsqu'il s'est assis, j'ai pu sentir son odeur mélangé aux cafés et depuis quelque temps, ça me provoque une chaleur dans mon cœur, quelque chose d'agréable mais troublant.

- Tu as décidé de ton programme pour ce premier jour ? S'enquit mon meilleur ami tout en trempant son toast.
- Oui, je veux aller voir la mer, une petite balade et peut être mettre les pieds dans l'eau.
- Je m'en serai douté.
- Tu me suis ?
- Bien sûr. Avant, je jetterai bien un œil sur la piscine et le jardin.
- Ta raison, je suis curieuse aussi, et il commence à faire chaud, j'espère que l'eau est bonne.

Un doux bonheur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant