Chapitre 28

9 3 0
                                    

Ma mère me voit arrivé, elle me propose de venir goûter, elle a préparé des petits gâteaux pour fêter mon premier jour. Je lui souris, je suis heureuse de la voir. Je pose mes affaires et je suis bien heureuse d'être chez moi, je lui raconte ma journée en omettant l'histoire avec John.

- Bon, je suis contente alors.

- Je vais aller me reposer avec un livre, tu veux bien interdire l'accès à John s'il te plaît ?

- Quoi ? Il s'est passé quelque chose ?

- Je ne veux juste voir personne, même mon meilleur ami, je suis fatigué et je risque de m'endormir, prétexté-je d'un léger sourire.

- Bon, d'accord ma chérie.

Je le vois à son regard qu'elle ne me croit pas, mais elle respecte ma décision sans m'en demander plus. Je monte les escaliers et range mes affaires. Je prends le roman qui est sur ma pal pour peut-être réussir à me poser lorsque j'entends la porte s'ouvrir. Je me précipite à ma porte pour l'entre ouvrir discrètement pour entendre.

- Bonjour madame.

- Oh, appelle-moi Laurène John.

- D'accord, je viens voir Mary, dit-il simplement d'un sourire.

- Oh... Je suis désolée, Mary m'a dit qu'elle ne voulait voir personne... Transmets ma mère embêtée.

- Ah bon ?

- Oui... Sais-tu s'il s'est passé quelque chose ?

- Je ne comprends pas à vrai dire, elle a été bizarre toute la journée, comme si elle me fuyait.

PARDON !

Je bous de l'intérieur en entendant ce qu'il ose dire à ma mère, mais comment il peut penser ça ? C'est lui qui n'a pas arrêté de coller cette Lison !

- Ce n'est pas habituel, ajoute ma mère.

- Non et elle a refusé l'amitié d'une personne et celle-ci m'a rapporté qu'elle avait été blessante.

Ma mère allait répondre lorsque je dévale les escaliers hors de moi, il me voit arrivé en écarquillant les yeux. Il comprend très vite que je suis en colère et ma mère s'écarte rapidement en me voyant furibonde.

- C'est elle qui t'a raconté ça ? Figure-toi que ce n'est qu'une manipulatrice !! Crié-je en ne contenant plus rien.

- Mary, calme-toi.

- Non, je ne me calmerai que lorsque tu te seras réveillé bon sang !! Tu m'as ignoré toute la journée et l'autre sangsue t'a lavé le cerveau ma parole !

- Mais qu'est-ce qui t'arrive, elle ne t'a rien fait...

- Et qu'est-ce que tu en sais ? Tu étais là depuis le début de la conversation ! Le coupè-je.

- Non, mais elle...

- Elle t'a menti putain ! Tu préfères la croire alors que tu ne la connais depuis même pas 24h plutôt que moi ? Haussant le ton d'une voix légèrement chevrotante.

- C'est franchement puéril, je ne vais prendre parti pour personne.

- Ouais bien sûr par contre pour tailler un short à Tyler y a du monde ! Lancé-je au visage de mon meilleur ami qui n'apprécie pas apparemment.

- Arrête maintenant. Me dit-il en commençant à perdre patience.

- Lui au moins, il m'a aidé à la cantine quand mon plateau s'est renversé et que tout le monde me regardait, lui, il m'a réconforté quand j'étais triste, et toi, où étais-tu ?

Un doux bonheur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant