Chapitre 23 : La nouvelle...

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Nous sommes rester un moment en silence à nous regarder tous les deux. Le calme dans la maison était perturbant, pesant. On était choqué, on ne réagissait plus. En fait, on ne s' attendait pas à ce genre de situation, pas maintenant en tout cas. Ce genre de chose, on ne pensait pas le vivre nous aussi, on pensait que cela pouvait arriver qu' aux autres mais pas à nous.

Je décidais d' agir en m' approchant de Benjamin, je n' en pouvais plus d' être à quelques centimètres de lui dans le silence le plus total. Il m' ouvrit ses bras pour un câlin, je m' y sentais tellement bien, ce fut réconfortant, pour moi comme pour lui, j' imagine. On ne disait rien. Je me reculais pour le regarder dans les yeux une nouvelle fois. Il m' embrassa doucement et je lui dit.

- On vas aller acheter un test et on verra après...

Il secoua la tête pour me dire oui.
Nous avons pris nos affaires, enfiler veste et basket, et nous sommes monter dans sa voiture.

Benjamin conduisait, il était concentrer sur la route. Moi, je regardais à travers la vitre, l' esprit ailleurs. Il n' y avait pas la radio ou la musique d' allumer pour servir d' ambiance, c' était particulièrement stressant dans l' abitacle de la voiture. La route me parut longue jusqu' au centre ville, alors que nous étions qu' à quelques kilomètres. Les feux rouges s' enchaînant, toujours en silence.
Benjamin me sortit de ma rêverie au suivant feu rouge où il ouvrit enfin la bouche.

- Comment ça a pu se faire ?

Je le regardais.

- Hein ?, quoi ?, qu' est-ce que tu raconte ?, lui dis-je ne sachant pas il voulait en venir.

- Comment ça a pu se produire ?, me dit-il étonné lui même de poser cette question.

- Et bien, quand deux personnes adultes s' aiment et éprouvent du désir l' un l' autre...

- Non, je ne te demande pas comment on fait les bébés ma puce !, ria-t-il nerveusement.

Je me retenais de rire aussi, c' était nerveux mais tellement drôle. Il me regarda et lui aussi se retenait de rire.
On se mit à sourire et il détourna de nouveau le regard pour reprendre la conduite, le feu était passer au vert.

- On a pourtant fait attention, me dit-il doucement en me prenant la main.

- Les accidents peuvent arriver, lui dis-je à nouveau perdu dans mes pensées.

Un accident oui, mais là, s' agissait-il d' un accident ?, je veux dire que oui, nous avons faient attention, nous nous sommes protéger, mais est-ce que ce bébé n' était pas destiné à être là, à arriver à ce moment là...Le résultat d' une belle histoire, du véritable amour...arrête Taylor de rêvasser voyons !, on ne sais même pas, c' est peut-être une fausse alerte, il y a peut-être du retard dans mes règles, mais il n' y a peut-être pas de bébé en route.

Je regardais de nouveau Benjamin, il était sérieux à regarder de nouveau la route. Il était beau dans toutes les situations même des plus anodines et je souriais en le regardant. Pendant un instant, je me suis dit que oui, je le verrais bien papa, le papa de mes enfants, nos enfants. Il ne restait plus qu' à faire ce test et voir ce qu' il en était avant de penser à l' avenir.
Nous sommes arriver à la pharmacie, Benjamin s' est garer devant et je suis aller acheter le test toute seule.
Je suis vite revenu à la voiture, pour que l' on rentre à la maison. Je ne voulais pas qu' on tombe sur quelqu' un qu' on connaisse et qu' on doivent trouver une excuse de se trouver ici.
La pharmacie était en plein centre ville, il y avait le marché et je sais que Leon venait souvent avec Camilla quand il était off, pour aller acheter ses fruits et légumes au primeur d' à côté.

Un pas pour l' amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant