Chapitre 28 : L' accident : Partie 2

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- Allez Taylor réveille toi !, tu ne peux pas me laisser comme ça !

Il déposait ses lèvres contre les miennes pour m' insuffler de l' air et reprenait le massage cardiaque.

- Allez !! Taylor s' il te plaît !, t' as pas le droit !, tu m' entend !?

Il ressouflait de l' air et poursuivait le massage.

A côté, Lucas et Théo étaient désemparer, les larmes coulant doucement le long de leurs visages.
Théo était à genoux à côté de Benjamin. Lucas avait le cœur meurtri, heureux de voir que Benjamin était près à tout pour moi, mais de l' autre il était tellement triste de ce qui se passait sous ses yeux.
Il priait pour que je me réveille, que mon souffle reprenne, il aurait tout donner pour que je me réveille et que je l' engeule parce que cette journée était pourri !

- Allez Taylor !, ne me laisse pas !, ne me laissez pas tous les deux !!

Théo regarda Lucas qui haussa les sourcils un instants mais ne réagissait pas plus que ça. Avec l' émotion, il a
n' avait sans doute pas entendu comme il faut ce que venait de dire Benjamin.
Ce dernier continuait le bouche à bouche et le massage, il n' en pouvait plus, cela faisait déjà plus de vingts minutes.

- Ben !

- Ne me dit pas d' arrêter Théo !

- Non, jamais !, laisse moi prendre la relève ?

- OK, je souffle tu fais le massage !

Benjamin se décalla pour laisser place à Théo, il commença le massage.
Presque cinq minutes plus tard, les sirènes des pompiers se firent entendre au loin. Ils sont vite arriver avec leur matériel sous les bras et un brancard.
Ils se sont précipités au sol à nos côtés. Théo leur laissa la place.

- Depuis quand elle est en arrêt ?, demanda le pompier en examinant la situation.

- Un peu plus de vingts minutes !, répondit Théo.

- Vous avez massez depuis ?

- Oui, et bouche à bouche !, reprenait  Benjamin.

- OK !, toujours pas de pouls, dit-il en regardant ses collègues en m' examinant, défibrillateurs !, cria le pompier à son collègue.

Ce premier découpa au ciseau mon tee-shirt, dévoilant mon soutien gorge, ma poitrine avait prit du volume depuis le début de ma grossesse et un petit ventre rebondi commençait à pointer le bout de son nez. Allonger comme ça sans défense, sur le dos bien a plat, on voyait bien en évidence ce petit ventre et Lucas le remarqua en déposant son regard sur moi.
Il mit sa main devant sa bouche et des larmes coulaient de nouveau de plus belles, il avait compris et surtout il n' était pas fou, il avait bien entendu Benjamin tout à l' heure.

- On charge !, on dégage !, cria le pompier en appuyant sur l' écran.

Mon corps sans vie se leva du sol face à la puissance des électrochocs.
Le pompier contrôla mon pouls par la suite.

- Toujours rien !, on charge à 300, dégager !

Mon corps se soulevait de nouveau sous la puissance du choc. Le bruit était perturbant, glaçant. Benjamin pleurait, assis au sol désemparer. Théo le tenait dans ses bras.

- Encore une fois !, on charge !, on dégage !

- Taylor !, cria Benjamin en pleurant à côté.

Un pas pour l' amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant