Chapitre 41 : Première Mi temps...

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Et.....

Mon sourire se figea, j' avais vraiment mal, et les autres à côtés de moi l' avaient remarquer.

- Taylor !, me dit Théo en mettant sa main sur mon bras.

- Ça vas !, dis-je en me forçant à sourire. Souri aussi frérot, sinon Benjamin va s' inquiéter !, dis-je à l' attention de Théo en souriant de toutes mes dents et en les serrant très fort, regardant Benjamin au loin, pas si loin, juste en dessous de nous.

Il me fit un dernier signe et on ne les voyaient plus ensuite, passant sous le tunnel du couloir pour aller aux vestiaires.

Je soufflais alors à fond, à moitié pliée en deux.

- Aïe aïe aïe !, elle faisait mal celle là !, dis-je en me redressant grâce à Théo qui me tenait au niveau du dos.

Les filles me regardaient. Je croisait le regard d' Amélia qui regardait Théo.

- Ça vas, ne vous inquietez pas !, c' est passer.

- Ma titoune !, elle était forte celle là non ?, me dit Théo avec douceur.

- Non !, riais-je.

Les filles riais aussi devant l' expression de mon visage pas si convainquant que cela.

- Marraine elle faisait la grimace quand sa tête était en bas, dit Enzo en regardant mon frère.

- Traître !, lui dis-je en riant en le regardant.

Théo ne lâchait pas mon regard, il avait les yeux brillants.

- Ça vas mon Tété !, lui dis-je en mettant ma main sur sa joue. Je ne suis pas encore sur le point d' accoucher, le match va démarrer et ça vas aller, d' accord ?

- Moi je ne suis pas du tout rassurer !, lâchait Isabella en riant nerveusement.

- Qui sait, ce serait peut-être le premier bébé à naître dans un stade, ce serait cool non ?, disait Camilla pour détendre l' atmosphère.

On la regardait tous en mode, mais qu' est-ce que tu raconte ?

- J' adore le stade et l' ambiance, mais accoucher ici ?, non !, riais-je en mettant mes mains sur ventre pour une nouvelle contraction.

- Ça fait deux en pas longtemps ça !, disait Amélia en regardant Théo qui était sur sa montre à regarder les secondes qui s' écoulaient.

- Ça vas...c' est finis !, dis-je en soufflant.

Je respirais à fond, je sentais Amélia et Théo tendus, aussi tendu que mon maillot de foot flocké Pavard, qui laissait apparaitre mon ventre bien rond. Mon frère avait les yeux brillants, il était ému, et un peu inquiet aussi.
Enzo me tenait la main.

- Si tu a mal marraine, tu peux serrer ma main, me dit-il en me faisant un bisous sur la joue.

- Oh !, disais sa mère en fondant d' amour pour son fils.

- T' est trop mignon mon petit chat !

Nous avons discuter un petit peu avant le début du match, enfin moi je les écoutais, tous avec des arguments différents pour essayer de me faire changer d' avis pour appeler Benjamin et d' aller à la maternité.
Mais je le sentais bien, même si je n' avais pas de point de comparaison, d' expérience dans ce domaine, je connaissais mon corps, la tolérance à la douleur, et je me disais que quand je n' en pourrais plus, ce serait le moment de partir...
Et, puis, soyons honnête, je voulais voir mon chéri jouer cette final, mon frère et mes amis, ma famille.
Je savais que je n' allais pas accoucher dans la minute...enfin...

Un pas pour l' amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant