1 | Chapitre 11

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𝐔𝐍𝐄 𝐉𝐎𝐔𝐑𝐍𝐄𝐄 𝐂𝐇𝐄𝐙 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐔𝐋𝐋𝐄𝐍

— Bella vient passer la journée chez nous, déclara Jasper pendant que je réalisais un exercice de physique sur la table à manger du salon de chez moi.

Vraiment ? questionnais-je en relevant la tête. C'est cool.

Nous étions dimanche et j'avais passé mon samedi à la boutique de ma mère pour l'aider avec les clients: ces derniers m'adoraient, alors dès que j'étais présente dans le magasin, on pouvait être sûres qu'ils allaient acheter un bouquet entier au lieu d'une simple fleur, simplement pour me faire plaisir. C'était cruel de faire ça, mais quand j'entre dans la boutique, les affaires passent avant le reste.

— Tu pourrais venir également, reprit-il, on risque d'avoir besoin d'aide pour faire le repas. Tu sais, cuisiner une salade quand tu n'en as pas fait depuis plus d'un siècle, c'est compliqué.

Je gloussai légèrement puis répondis:

— Je dois aider ma mère à la fleuristerie cet après-midi, avouais-je.

— Oui, enfin elle n'est pas au courant que tu souhaites l'aider aujourd'hui donc tu peux venir à la maison sans qu'elle t'en veuille.

Il voulait que je vienne. Sa détermination me fit céder.

D'accord, soufflais-je.

— On part maintenant, ajouta-t-il, finis de te préparer, je t'attends. 

Maintenant ? m'étonnais-je. Je dois finir mon devoir, c'est pour demain.

— Prends le avec toi, je t'aiderais si tu veux.

— C'est gentil, mais je peux le faire toute seule, dis-je avec un sourire, mais c'est d'accord. On part maintenant et pour mon exercice, je le ferais en rentrant.

— Allons-y dans ce cas. fit-il avec un sourire.

Il m'attrapa la main et m'emmena jusqu'à la Mercedes noire de Carlisle.

— C'est désespérant, soufflais-je en bouclant ma ceinture, tu dois utiliser cette voiture plus que ton père alors que c'est la sienne.

— C'est pour la bonne cause, sourit-il avant de démarrer le moteur.

Comme d'habitude, il roulait à une vitesse ahurissante mais respectait ma volonté de ne pas aller trop vite quand même, ce qui était vraiment gentil. Nous arrivâmes à la demeure des Cullen en moins de dix minutes, ce que je trouvais dommage car j'aurais aimé passer un peu plus de temps seule avec Jasper, avant que nous soyons au milieu de sa famille. Lorsque nous montions les escaliers, je sentis une odeur qui me rappela l'Italie. J'y étais allée avec mes parents quand j'étais plus jeune, et j'avais adoré ce pays. Une petite musique était également perceptible.

— Betty, dit Esmée avec un grand sourire lorsqu'elle nous vit arriver, ravie de te revoir.

— Heureusement que t'es Française ! s'empressa Emmett, attirant mon attention. La cuisine, tu connais. Alors, s'il te plaît, dis-moi que tu sais couper un oignon ! Ça s'effrite dans tous les sens c'est impossible à couper ce truc !

Je ris légèrement avant d'aller l'aider. Mes yeux s'écarquillèrent quand je vis l'état dans lequel ledit oignon se trouvait.

Mais qu'est-ce que t'as fait ? dis-je abasourdie. Attends, t'as pas retiré la peau ? constatais-je.

— Pourquoi, faut la retirer ? demanda Emmett. Le gars de la vidéo a pas précisé aussi. ajouta-t-il en montrant une vidéo de recette facile que les vampire regardaient pour cuisiner. 

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