𝐓𝐫𝐢𝐚𝐧𝐠𝐥𝐞 𝐀𝐦𝐨𝐮𝐫𝐞𝐮𝐱 - 𝐏𝐞𝐝𝐫𝐢 / 𝐆𝐚𝐯𝐢

ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 4

BARCELONE

- 𝐕𝐢𝐜𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 -

La soirée s'était plutôt bien passée. J'avais pu longtemps discuté avec Pedro, qui a été à ma grande surprise, d'une très bonne compagnie. Nous avons longuement évoqués divers sujets tout au long de la soirée et nous avons finis par regarder un film. C'était sympa c'est vrai, mais pour l'heure, chacun a rejoint sa chambre.

Je contemplais la ville éclairée, assise sur le rebord de la grande vitre de ma chambre. C'était impressionnant, c'était beau, c'était spectaculaire. Ma chambre était plongé dans une obscurité presque parfaite. Seules les lumières de la ville venait illuminé un peu cette piece. Je profitais alors de ce moment de solitude pour me remémorer cette journée pleine de surprises. Entre mes colocataires, l'appartement que je trouvais toujours aussi impressionnant, et l'appel de mon ex, il faut avouer que ce ne sont pas des journées comme telles que je passais avant. Mais ce fut une bonne journée, je le reconnais.

Je me souvenais également des regards échangés avec Pedro. Je n'étais pas folle. Il y avait quelque chose. C'était de la tensión. De la tensión sexuelle. Voilà tout. Combien de fois ce soir j'ai senti son regard posé sur mes parties du corps nues, de mes jambes, à mes épaules jusqu'à chaque parcelle de mon visage. Ce qu'il s'était passé était inexplicable. Et il avait une copine. Ça devait s'arrêter là.

Je continuai de profiter du silence, tout en balayant la vue qui s'étendait devant moi. Tout était calme, et c'était appréciable.

Soudain, j'entendi la porte derrière moi grinçait et je savais. Je ne me retournais pas parce que je savais qu'il était là. J'entendais ses pas s'approchaient dangereusement et je sentais ma respiration s'accélérait.

Depuis qu'il était dans la même pièce que moi, j'avais chaud. Je sentais la tensión. D'autant plus que j'étais en petite nuisette noire et qu'en peu de temps les choses pouvaient déraper. Il le savait tout autant que moi.

Je le sentis effleurer mes épaules et j'en frissonnais. Pedro posa alors ses mains sur mes épaules et son souffle chaud venait caresser ma nuque.

- Dis moi que t'en as autant envie que moi... chuchote-t-il au creux de mon oreille.

Je ne me retournerai pas. Je sentais déjà le rouge me montait sur les joues. Alors je n'étais pas folle. Il y avait bien ce truc, cette flamme, cette tension entre nous.

L'air devenait particulier. Pedro collait son torse à mon dos et effectuait des ronds avec ses pouces sur mes omoplates. Étonnement, ça me détendait. Mais nous ne pouvions pas faire ce qui s'apprêtait à arriver. Nous ne pouvions pas. Il ne pouvait pas.

- Dis le moi... insistait-il.

Sa voix rauque près de mon oreille ne cessait de me faire frissonner. J'étais presque vulnérable bordel.

- T'as une copine Pedro... arrivais-je à prononcer.

- Je l'ai quitté...

Je me retournais d'un coup, levais ma tête pour pouvoir le regarder. Ses mains venaient alors se remettre sur mes épaules, face à lui cette fois.

- Pourquoi ?

- Je t'ai dis, ça n'allait plus.

- Ne me dis pas que j'y suis pour quelque chose.

- Peut être un peu... dit-il en grimaçant.

- Pedro... on peut pas.

- Pourquoi ?