𝐓𝐫𝐢𝐚𝐧𝐠𝐥𝐞 𝐀𝐦𝐨𝐮𝐫𝐞𝐮𝐱 - 𝐏𝐞𝐝𝐫𝐢 / 𝐆𝐚𝐯𝐢

ᴛ2 - ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 20

République Dominicaine 🇩🇴

- 𝐕𝐢𝐜𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 -

Le séjour touchait à sa fin et je dois avouer être triste. J'avais passé une semaine de folie aux côtés de Pedro, et ce qui est encore mieux c'est bien qu'on ait officialisé les choses entre nous. Nous sommes désormais ensemble et avons convenus de garder notre relation secrète.

Après la discussion que nous avons eu concernant les enfants j'ai longtemps réfléchit parce qu'il est vrai que c'est un rêve, mais je crois qu'aujourd'hui, mon rêve premier c'est d'être heureuse aux côtés de l'homme que j'aime. Je crois bien que ça, ça n'a pas de prix. Alors, faisons des concessions. Tant que j'ai l'amour de Pedro, je n'ai pas à me plaindre.

- Tes valises sont bouclées ? demande Pedro.

- Oui...

- C'est quoi cet enthousiasme ?

- Je veux pas partir... on était trop bien tous les deux ici...

- Je sais bien, mais t'as des cours, et moi des entraînements !

- C'est faux, t'es en arrêt jusqu'à décembre.

- Et alors ? décembre c'est dans trois jours !

- Peu importe.

- On reviendra, jte le promet.

- J'espère bien.

Pedro m'embrassait et nous mettions les valises dans le coffre de notre taxi. Rapidement, on quittait la villa direction l'aéroport. J'avais cru comprendre qu'on reprendrait le jet, et honnêtement, je ne suis pas contre, bien au contraire.

Et c'est en arrivant sur place que j'avais la confirmation que nous ferions le trajet retour dans ce petit avion. Mais cette fois, ce sera un vol de jour, alors il va falloir trouver des occupations parce que neuf heures ça risque d'être long.

- On change pas les bonnes habitudes, à toi l'honneur !

Je rigolais et montais la première dans le jet privé. J'aimais beaucoup le fait qu'il y ait que nous, pas même une hôtesse, seulement les pilotes, dans leur cabine.

- C'est bon, on peut y aller ! dit Pedro une fois à l'intérieur.

Le pilote répondait par un signe de main, fermais la porte de sa cabine et nous nous attachons pour le décollage. Cette fois, nous sommes face à face avec mon chéri, et décoller à l'envers sera une première.

- Allez, on rentre à la maison ! dit-il.

- Ca va être fun... ironisais-je.

- T'inquiète, on cachera notre relation, et tout se passera bien.

- Esperons...

Je laissais passer le décollage puis, une fois dans les airs, je sortais mon livre. Pedro vaguait lui aussi à ses occupations et ça allait être comme ça pendant neuf heures.

Après une vingtaine de minutes, j'étais d'humeur taquine. Malgré le fait qu'une table nous séparait, je rapprochais mon pied de l'entrejambe de Pedro. Ce dernier fut surpris et il ne s'y attendait visiblement pas, mais je savais qu'au fond il aimait ça.

- Tu me fais quoi là ? demande-t-il en rigolant.

- Faut bien s'occuper... dis-je.

- Ici ?

- Tu vois un autre endroit ?

- La chambre ?