𝐓𝐫𝐢𝐚𝐧𝐠𝐥𝐞 𝐀𝐦𝐨𝐮𝐫𝐞𝐮𝐱 - 𝐏𝐞𝐝𝐫𝐢 / 𝐆𝐚𝐯𝐢

ᴛ3 - ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 21

BARCELONE
Mercredi 21 février

- 𝐏𝐞𝐝𝐫𝐨 -

Cela fait une semaine que j'ai vu Victoire enceinte et que j'ai réussi à convaincre Sophia de me laisser une seconde chance.

J'ai donc eu l'opportunité d'emmener Sophia au restaurant le week end dernier et il faut dire que tout s'est très bien passé. A tel point, qu'elle a finit chez moi. Il s'est passé ce qu'il devait se passer et depuis, on vit sans se prendre la tête. Elle est régulièrement chez moi et j'apprécie sa présence. Finalement, c'est peut être elle qu'il me faut.

Mais aujourd'hui, je mange chez Pablo. En effet, ce dernier m'a envoyé un message pour venir passer l'après midi chez lui et c'est avec plaisir que j'ai accepté.

Ces derniers temps, c'est compliqué de trouver du temps. Soit j'ai entraînement, soit j'ai match, soit je vois ma famille, soit... je vois Sophia. Alors aujourd'hui, je consacre un peu de temps pour lui.

Lorsque j'arrive, je sonne comme à mon habitude. Je suis en avance mais il ne m'en voudra pas. Très rapidement, il vient m'ouvrir et moi qui pensait qu'il m'accueillerai avec le sourire, c'est raté. En effet, il a le visage fermé et semble contrarié. Il me laisse cependant entrer et je crains le pire.

- Comment ça va ? demandé-je.

- Ca va. Et toi ?

- Tres bien.

J'entre dans la grande maison et pose la bouteille de vin sur la table. Je remarque à ce moment que la table a été mise pour trois, or, nous ne sommes que deux.

- On attend quelqu'un ? demandé-je en me tournant vers lui.

- Faut qu'on parle Pedro.

Je réalise à l'intonation de sa voix et à son visage que c'est sérieux. Je ne comprends rien à ce qu'il se passe que je m'inquiète déjà. Je le suis alors jusqu'au canapé, sur lequel nous nous asseyons et j'attend patiemment qu'il commence. Je m'attends à ce qu'il m'annonce une triste nouvelle concernant sa carrière, le club ou bien sa famille, mais j'ai peur que ça soit autre chose.

- Ecoute, tu sais que j'ai toujours pas fait les choses bien avec toi, et tu sais aussi que ces dernières années c'était compliqué entre nous... commence-t-il.

- Hum... et donc ?

- Et... je te promets que ça ne devait pas se passer comme ça mais... il y a quelque chose que je dois te dire.

- Bah vas-y, c'est quand tu veux ! riais-je de nerf.

- Promet moi de ne pas t'énerver, ni de partir avant que je ne t'ai tout expliqué...

- Ca m'inquiète Pablo.

- Promet le moi.

- Oui vas-y.

Je le vois prendre une grande inspiration mais je remarque surtout qu'il évitait mon regard jusqu'à présent. Il montrait jusque là de nombreux signes d'anxiété tel que le frottement des mains, les tremblements de jambes ainsi que les grattements de nuque. Ses yeux me fixent enfin et...

- C'est... c'est moi le père...

- Pardon ?

- Victoire... c'est moi le père de son enfant...

- Qu'est-ce que tu racontes ? demandé-je en fronçant les sourcils.

Je ne comprenais pas ce qu'il était en train de me dire. Enfaite, je crois que je n'assimilais pas. Je ne voulais pas y croire non plus.