Besoin de toi (3)

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Bonjour à tous et à toutes,

J'espère que vous allez bien et que vous n'avez pas trop chaud ! 🥵🌡️ Et que les épreuves du bac (ou alors vos partiel) se sont bien passés !

Je n'ai pas grand-chose à dire, si ce n'est de vous souhaiter une bonne lecture et de ne pas oublier la petite étoile 🌟 ! Eh ah oui : petite alerte avant de démarrer le chapitre : 🔞😏

Des bisous 😘

Emeline.

🌟🌟🌟

Un froid soudain s'abat sur mon corps recroquevillé. Je frissonne sans en comprendre la raison et pousse un grognement, tout en essayant de remonter la couverture qui se trouve sous mon ventre. Seulement le courant d'air glacial ne s'envole pas, il reste, me fait frémir de plus belle et m'empêche même de me rendormir.

Mes paupières s'ouvrent. Une sensation désagréable apparaît au niveau de mes jambes, encore enveloppé dans ce jeans bien trop serré. Mes côtes, comprimés par l'armature de mon soutien-gorge, commencent à me faire souffrir, mais ce n'est pas le pire : j'ai totalement oublié d'enlever mes lentilles de contact et je me suis assoupie alors que je les avais encore sur moi. Rien de grave en soi, puisqu'on est au beau milieu de la nuit. Je n'ai pas dû dormir plus de trois heures, mais j'ai l'horrible impression d'avoir les yeux secs et une vision quoiqu'un peu floue. Je remue dans la ferme attention de les retirer sans réveiller pour autant Maxim, seulement je me rends compte tardivement que je suis seule dans le lit, et que le propriétaire de ce dernier a laissé derrière lui une place vide et totalement froide.

Je me redresse sur le coude, perdue. Mes yeux douloureux scannent les alentours malgré l'obscurité. Son oreiller a toujours la forme de sa tête, un pan du drap est légèrement froissé. J'arrive à repérer son téléphone sur la table de chevet, ce qui me laisser présager qu'il n'a pas dû aller bien loin, comme pour aller aux toilettes. Seulement je sens encore ce courant d'air dans mon dos, désagréable et glacial. Je me retourne pour en comprendre la raison et tombe directement sur Maxim, assis sur le rebord de la fenêtre, la clope au bec.

— Max ? appelé-je, d'une voix endormie. Qu'est-ce...qu'est-ce que tu fais ?

Il croise mon regard, retire quelques secondes sa cigarette de ses lèvres et rejette la fumée par son nez.

— J'avais envie de fumer, déclare-t-il en haussant les épaules.

Il détourne les yeux vers le ciel couvert, respirant à pleins poumons cette fumée affreusement toxique. Je retiens un soupir et me penche pour ôter mes lentilles d'une grande délicatesse pour ensuite les déposer sur sa table de chevet.

— Ça t'arrive souvent de fumer en pleine nuit ?

Je roule sur le dos pour croiser à nouveau son regard, mais il continue de contempler notre ville assombrie, du haut de son perchoir.

— Nan, répond-t-il dans un soupir. D'habitude, je suis en train de dormir. Sauf que là, je n'y arrive pas.

Il aspire une nouvelle bouffée de tabac, l'odeur parvient jusqu'à moi et me fait froncer le nez de dégoût. Mais je n'en fais aucun commentaire, je n'ai pas envie qu'on se prenne la tête à ce sujet.

— Pourquoi ?

Il pousse un rire sans joie.

— Je n'arrête pas de penser. Enfin...ça n'arrête pas, là-dedans.

Il désigne sa tête de sa main encore bandée avant de reprendre :

— Elle ne me laisse pas tranquille.

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