NOUS Envers et contre tout

Le centre de mon monde, le cœur de mon problème (3)

Comme convenu, voici la suite et fin du chapitre, qui est rempli d'amour ❤️

Je vous souhaite une bonne lecture et un bon week-end !

Des bisous 😘

Emeline

🌟🌟🌟

Il me pousse contre le mur et m'arrache un cri étouffé. Son baiser n'a plus la même saveur que tout à l'heure, il est à la fois empreint d'un immense désir, brut et ardent, et d'une tendresse qui me coupe le souffle.

Ses mains descendent jusqu'à ma taille et je n'ai pas d'autre choix que de m'accrocher à son tee-shirt mouillé pour ne pas m'écrouler. Il m'embrasse avec une fougue qui me dépasse, peut-être parce que je sens aussi ce désespoir dans chacun de ses baisers. Il me serre plus fort, me cogne encore contre la cloison. Sa bouche me dévore tellement que je ne sais plus où me donner de la tête. Notre échange se recharge en électricité et me fait vibrer de la racine de mes cheveux jusqu'à la pointe de mes orteils. Un gémissement retentit dans ma gorge, auquel il répond d'un grognement. Ses dents m'attrapent la lèvre inférieure et m'arrachent un petit cri quand elles s'enfoncent légèrement dans ma chair. Max en profite pour glisser sa langue dans le fond de ma gorge, explosant de ce fait mes derniers neurones qui parvenaient encore à se connecter.

Nos souffles entrecoupés résonnent dans le couloir. Je ferme les yeux, entraînée par ce torrent de sensations qui me transporte jusqu'aux étoiles. Mon cœur bat au même rythme que le sien. Ma main ne cesse d'aller et venir entre son épaule, sa nuque et la pointe de sa chevelure d'ébène. Chacun de ses râles saccadés m'anime. Chacun de ses baisers m'excite au plus haut point. Je suis sur le point de perdre les pédales quand ses hanches se pressent contre ma taille, où une grosseur protubérante ne me laisse aucun doute au sujet de son exhortation.

— A-ah, me souffle-t-il entre deux baisers. J'ai tellement envie de toi, Em...

Comme pour appuyer ses propos, son érection s'enfonce cruellement dans mon ventre, à quelques centimètres de ma braguette. Je rejette ma tête en arrière en expirant un soupir d'extase, il en profite pour mouiller mon cou.

— Arrête-moi tant qu'il en est encore temps, répète-t-il en tremblant contre moi. Parce que je ne peux plus m'arrêter de moi-même.

Sans crier gare, il m'attrape à l'arrière des genoux et me porte en collant nos bassins ensemble. Mon cri de surprise retentit dans toute la pièce, mais ça ne m'empêche pas de poser mes coudes sur ses épaules et crocheter mes mains autour de sa nuque pour m'accrocher à lui.

Il pousse un soupir à fendre l'âme.

— Regarde comment nos corps s'emboitent à merveille...c'est si naturel entre nous, si intense que ce ne devrait pas être permis...

Il m'embrasse furieusement en me plaquant contre le mur. J'ai une envie soudaine qu'il me prenne sauvagement en plein milieu du couloir, mais Max en décide autrement puisqu'il nous amène directement dans ma chambre. Il me dépose sur mon lit et vient s'allonger au-dessus de moi. Il me vole un énième baiser avant de soulever un pan de mon haut pailleté. Je l'aide à le retirer en m'arc-boutant contre le matelas. Mon tee-shirt voltige sur ma gauche jusqu'à ce qu'il touche le sol. Je dépose ma paire de lunettes sur ma table de nuit tandis qu'il revient vers moi.

— Putain, t'es tellement belle, gémit-il, les yeux rivés sur ma poitrine encore couverte.

Je rougis, mal à l'aise par son compliment. Je n'ai pas des gros seins, pas comme ses anciennes partenaires. Mon petit 85 B n'a rien de splendide, pourtant Max les dévore des yeux comme s'il était terriblement affamé alors qu'il n'y a rien à manger. Il s'incline de nouveau vers moi pour échanger plusieurs baisers langoureux puis il glisse vers ma gorge qu'il suçote faiblement avant de lécher un peu plus bas ma clavicule.