La peur au ventre (3)

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Bonsoir, j'espère que vous allez bien ☺️

Comme promis, je vous laisse la suite et fin de ce chapitre. Je n'ai pas grand-chose à dire, il m'a donné du fil à retordre vers la fin, peut-être que je reviendrais dessus pour le corriger ou le réécrire 😅

On se retrouve vendredi pour un chapitre entier ❤️

Bisous 😘

Emeline.

🌟🌟🌟

Média : Bronski Beat - Smalltown Boy.

Ma tête baigne totalement dans l'alcool. Mon cœur et mon souffle sont quelque peu exaltés et mes yeux ne parviennent pas à s'accrocher à mon environnement malgré mes efforts. Je suis bourré, je le sais, j'ai même dû m'asseoir par terre et contre le mur parce que ça tournait beaucoup trop autour de moi. Enzo est assis à côté de moi, un verre de whisky à la main, tandis que moi, je viens de finir la bouteille de téquila à moi tout seul.

Autant dire que je ne suis plus du tout maître de mon corps et que je suis sacrément détendu depuis un petit moment.

Emilie va me tuer. Je n'ai pas tenu ma promesse et je n'ai pas non plus enquêté pour mon frère. Je me suis laissé emporter par les désastres de mes angoisses et même si je tiens énormément l'alcool, je sens que si je continue, je vais terminer ma soirée à dormir près des toilettes.

— La lune, me souffle Enzo, elle est grande nan ?

La vision de son bras qui me pointe du doigt le ciel se trouble davantage. Je plisse les yeux, j'essaie de regarder ce qu'il me montre, mais c'est trop dur à l'heure actuelle.

— Ouais, peut-être, je n'en sais rien.

— Zoé me manque, me sort-il subitement. Tu crois qu'elle voit la même lune que nous ?

Je pousse un soupir désabusé. Qu'est-ce qu'il peut être casse couilles quand il est amoureux !

— Aucune idée, je m'en branle.

— Hé, t'es pas gentil, mec !

— Roh, c'est bon, lâche-moi les baskets avec ta meuf, bordel ! Je m'en tape d'elle !

Il me pousse légèrement, je tangue sur le côté, mais me rattrape en m'appuyant sur mon coude. Je tourne la tête vers mon pote et bien que je voie un peu trouble, j'arrive à distinguer ses sourcils froncés.

— Pourquoi est-ce que tu ne l'aimes pas ? finit-il par me demander.

C'est à mon tour de plisser légèrement le front dans mon incrédulité.

— Je ne l'aime pas, je ne la déteste pas non plus. Je ne sais pas quoi penser d'elle.

Un blanc de quelques secondes nous accompagne jusqu'à ce qu'Enzo le brise :

— Elle n'est pas comme mes ex, elle est totalement désintéressée par ce que je fais. Elle m'aime comme je suis, Max, et je...je l'aime comme un dingue. Tu comprendras quand tu tomberas amoureux à ton tour, c'est un sentiment merveilleux.

C'est plus fort que moi, j'explose de rire.

— La bonne blague, lui soufflé-je en retour. Tu en as d'autres des comme ça, que je me marre un peu ?

— Mec, ce n'était pas une blague, m'informe-t-il. C'est une réalité. L'amour est l'essence même de la vie. Dès la naissance, on nage dedans. On existe grâce à ce sentiment et il n'est pas nécessairement porté par une personne qu'on ne connaissait pas avant hier, ça peut être quelqu'un de ta famille, une mère ou un frère par exemple, et puis ensuite tu tombes sur celle qui te correspond le mieux, tu l'aimes tellement que tu en perds la raison, tu ne vois pas ton existence sans elle. Tu reproduis le schéma de la vie avec ta moitié en fondant ta propre destinée. C'est comme ça, c'est la vie. C'est l'Amour.

NOUS Envers et contre toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant