The little girl's powers

Chapitre 64

Nous retournâmes à l'exact endroit où nous étions plus tôt dans la journée avec Lucas et Bucky. Une fois devant le mur, Sam fit s'envoler Redwings et au bout de quelques secondes, nous confirma d'un signe que nous pouvions y aller. Alors d'un petit geste de la main je fis s'ouvrir délicatement un pan du mur et discrètement nous entrâmes et je refermais derrière nous.

Nous avancions les uns derrière les autres, Ma ouvrant la marche. Nous tombâmes sur un premier garde au bout de quelques instants. Il était de dos et elle prit soin de l'assommer sans qu'il n'émette le moindre son. Après ça, Lucas avisa le bâtiment dans lequel se trouvait la salle de contrôle et nous fis signe qu'il allait désactiver les caméras de surveillance et qu'on ne devait pas bouger avant qu'il nous dise qu'il ait réussi.

Pendant une vingtaine de minutes nous restâmes dans l'ombre. Je rongeais mon frein, impatiente de pouvoir enfin passer à l'action, d'aller sauver tous ces gens. Je poussais presque un soupir de soulagement quand la voix de Lucas dans nos oreillettes nous appris que les caméras étaient désactivées et que les drones avaient été envoyés en vadrouille très loin du labo. Sans attendre les ordres de qui que ce soit, je me précipitais vers le bâtiment qui servait de couverture et en-dessous duquel se trouvait le véritable laboratoire.

Je sortis un cube de bois d'une de mes poches et me façonnais une batte de baseball dans le but d'assommer les soldats qui se trouveraient sur mon passage. Ceux-là ne tardèrent pas à arriver dans mon champ de vision. Leurs yeux s'écarquillèrent quand ils me virent, ou du moins c'était ce que je pensais, il faisait sombre malgré quelques éclairages. Mais ils étaient bel et bien surpris car ils ne réagirent pas immédiatement, me laissant le temps de faire disparaitre leurs casques et de leur mettre un puissant coup sur la tête. Ils tombèrent sans bruit sur le sol. Pour plus de sécurité et que d'autres ne les trouvent trop rapidement, j'enroulaient des morceaux de métal à leurs poignets et les fit léviter jusqu'à fixer leurs menottes en haut du bâtiment le plus proche sur lequel ils pendaient maintenant mollement. Et je repris ma route.

Chaque soldat qui avait le malheur de croiser ma route subissait le même sort que les précédents. J'allais enfin arriver à mon objectif, les escaliers menant au sous-sol du bâtiment, lorsqu'une alarme retentie. L'effet de surprise sans était allé. La discrétion n'était plus de rigueur. Alors je fonçais dans le tas.

L'endroit était le plus protégé du complexe, des dizaines de gardes m'attendaient devant les escaliers. Ils pointèrent tous leurs armes sur moi. Je m'arrêtais devant eux et je mis mes mains en évidence. Deux d'entre eux baissèrent leurs fusils d'assaut et commencèrent à s'approcher de moi. Je me laissais quelques secondes avant d'agir, le temps que les soldats baissent un peu leur garde. Puis d'un mouvement du doigt, leurs armes, que j'avais visualisé dans ma tête s'évaporèrent sous leurs regards incrédules.

Le temps qu'ils se remettent de leur surprise, j'étais en position de combat, prête pour les affronter à mains nues. Ils n'avaient plus leurs armes c'était injuste que moi j'en ais.

Sur la demi-douzaine de soldat, trois se dirigèrent rapidement sur moi. Utilisant une prise que m'avait appris Nat, je les fis tomber en faisant glisser ma jambe sur le sol. Les trois autres soldats m'attendaient derrière ceux qui venaient de toucher le sol. Je me relevais et me pris un poing dans la figure. Sonnée, un des gardes en profita pour emprisonner mon cou avec son bras et commença à serrer. Je me débattis, tentais de lui échapper par tous les moyens, mais il serrait trop fort. L'air ne pouvait plus passer. A quelques secondes de l'évanouissement, d'une main tremblante, je fis se dérober le sol sous ses pieds. Il fut déséquilibré et eut un mouvement de recul vers l'arrière. Il desserra sa prise une microseconde et j'en profitais pour m'échapper.