Chapitre 32

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Steve's POV :

Le Quinjet filait à toute allure vers la base. On avait réussi à rentrer en contact avec le docteur Cho, qui n'avait pas disparue, pour la prévenir de notre arrivée. Bruce lui avait transmis toutes les infos dont il disposait sur l'état de santé de Sarah. Puis il était retourné auprès d'elle. Elle avait rapidement perdu connaissance et Bruce avait dû lui poser un autre masque sur son visage pour lui insuffler plus d'air encore. Sa saturation en oxygène baissait de minutes en minutes et nous n'avions pas le matériel à bord pour faire une intubation. Je voyais bien que Bruce était très inquiet.

- Comment va-t-elle ? lui demandais-je anxieux.

- Mal, me répondit-il avec un air grave. Je pense qu'elle s'est fracturée des côtes en tombant et elles ont dû blesser ses poumons vu ses difficultés à s'oxygéner. Et les hémorragies qu'elle doit avoir n'aident pas. Il faut que nous arrivions au plus vite. Je vais chercher des couvertures, je reviens.

En effet la peau de Sarah était gelée et ses lèvres étaient bleues. Soudain, l'alarme d'une des machines se mit à biper violemment.

- Qu'est-ce qui se passe ? paniquais-je alors que Bruce revenait en courant.

- Sa saturation a encore baissé et la concentration en oxygène est au max dans le masque, m'expliqua-t-il en éteignant l'alarme. Mets-lui les couvertures, il faut la réchauffer.

Je m'exécutais et déposais délicatement les couvertures, qu'il avait ramené, sur elle. J'étais complétement terrifié à l'idée de la perdre et priais pour arriver le plus rapidement possible au QG.

- On va la redresser avec des oreillers, m'indiqua-t-il. Si elle a du liquide dans les poumons ça la soulagera pour respirer le temps qu'on arrive.

Je la soulevais donc doucement pour que Bruce place plusieurs oreillers sous son dos et sa tête. Cela dû changer quelque chose parce que le visage de Bruce se détendit un peu en regardant les constantes de Sarah.

Plus tard, Rhodey nous informa que nous arrivions et lorsque la porte du vaisseau s'ouvrit, le docteur Cho était là avec son équipe et ils se ruèrent à l'intérieur autour de ma fille, m'obligeant à lui lâcher la main et à me mettre à l'écart. Ils la sortirent précautionneusement et la déposèrent sur un brancard, tout en énonçant ses constantes et l'emportèrent rapidement vers la partie médicale du QG. Je les suivais de près, inquiet.

Arrivés dans la salle d'examen, ils s'affairèrent autour d'elle. Lui retirèrent sa combinaisons noire et j'eu un haut le cœur en voyant les profondes plaies de ses jambes. Ils lui passèrent tout de suite un tube dans la gorge pour l'aider à respirer.

Le personnel criait dans tous les sens dans la salle. On demandait du sang, des tests, des ordres fusaient de partout. Chaque personne allait et venait autour de Sarah comme des abeilles autour de leur ruche. Le bruit était assourdissant. Et il y avait l'odeur. Celle du désinfectant, des médicaments, mélangée à celle métallique du sang. La scène paraissait irréelle.

En quelques minutes, ils avaient fini de l'examiner et elle était presque stable. Elle fut sortie de la salle et emmenée faire un scanner et des radios. On me demanda d'attendre dans le couloir et ils me laissèrent seul. Il n'y avait plus de bruit, mais l'odeur était encore là, comme si elle me suivait.

Je restais, hébété, debout au milieu du couloir. Mes yeux fixés sur la porte derrière laquelle Sarah avait disparu.

- Vous devriez vous assoir, fit une voix dans mon dos.

The little girl's powersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant