Chapitre 8

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Bientôt arriva le 4 juillet. J'appris à ce moment-là que c'était la fête nationale aux Etats-Unis, mais aussi l'anniversaire de Steve et nous nous étions rendus à la tour pour l'occasion.

- Ton père représente les Etats-Unis alors évidemment il est né le jour de la fête nationale, me dit Tony pendant le repas. C'est pour lui qu'on tire des feux d'artifices.

- C'est quoi des feux d'artifices ? demandais-je.

- Ce sont de petites fusées qui explose dans le ciel et font plein de couleurs, m'expliqua Pepper.

- On pourra regarder les feux d'artifices Steve ?

- Bien sûr honey ! me répondit-il en souriant.

- On y va maintenant ?

- Tu risques d'être très en avance ! me fit Clint.

- Pourquoi ?

- Parce que les feux d'artifice c'est la nuit kiddo, me répondit-il amusé par mon ignorance.

- Mais alors je dormirais déjà ! dis-je toute triste.

- Ne t'en fais pas angel, on te réveillera pour que tu puisses les voir, me rassura Steve.

- Je pourrais essayer de rester réveiller avec vous ?

- Tu peux essayer, sourit Nat, mais je doute que tu y arrive.

- C'est vrai que tu as plutôt tendance à t'endormir n'importe où et n'importe quand, pouffa Tony.

- Moi au moins je fais dodo ! lui répondis-je en lui tirant la langue.

- Ouh ! Bien envoyer Sarah ! siffla Clint.

- Ça c'était bien dit ! ajouta Nat.

- Hey Sarah ! On ne tire pas la langue, me reprit Steve.

- Désolé, fis-je d'une petite voix.

- On a déjà du mal avec un seul Tony alors si Sarah se met aussi à lancer des piques, on est pas sorti de l'auberge ! soupira Bruce.

- Ne fait pas attention à ce qu'ils disent ! répliqua Thor. Il n'y a rien de mieux qu'une joute oratoire.

- C'est quoi une joute oratoire ? lui demandais-je.

- Un combat avec des mots, m'expliqua-t-il.

- Ok, ok, on arrête ! intervint Steve. Je n'ai pas envie qu'elle commence à devenir insolente, alors on ne parle plus de joute oratoire. Les mots peuvent blesser bien plus fort que les poings sweetie et il faut toujours faire attention à ce qu'on va dire.

- D'accord ! acquiesçais-je bien attentive à ses paroles.

- Il faut toujours tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, c'est bon on a compris Capsicle ! interrompit Tony. Allez ! Le dessert ne va pas se manger tout seul ! Qui veut du gâteau ?

- Moi ! m'écriais-je un grand sourire aux lèvres.

- Une grosse part ou une petite part ? me demanda Nat avec un couteau dans la main, prête à couper le gâteau.

- Une grosse, grosse part !

- Une grosse, grosse part pour notre petite fille ! répéta-t-elle en me servant.

- Je suis pas petite ! me réécriais-je.

- Oui pardon, s'excusa-t-elle. Tu es une grande fille.

The little girl's powersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant