Chapitre 54

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Pendant une semaine je rongeais mon frein, espérant à chaque instant que Sam ou Bucky m'appelle pour me dire de me préparer. Six longs petits jours à espérer pouvoir retourner dans le feu de l'action. Mon père et Ma voyaient bien que je n'attendais que ça et Ma c'était même risquée à dire que j'y avais pris goût.

Le samedi suivant, j'étais en train de regarder le journal télévisé du soir qui annonçait que le Conseil Mondial du Rapatriement allait voter dans la nuit, la loi du rattachement, censée renvoyer plus de 20 millions de réfugiés dans leur pays d'origine. Mon téléphone se mit à sonner et je pus voir le prénom de Sam s'afficher sur l'écran. Je décrochais tout de suite.

- Sam ! Il y a du nouveau ?

- Oui. Les Flag Smashers vont attaquer le Conseil ce soir pour les empêcher de voter la loi du rattachement, m'apprit-il.

- OK, je me prépare !

- Bien, on se rejoint devant le siège du conseil, me dit-il.

- Bien reçu ! déclarais-je avant de raccrocher et de filer dans ma chambre pour revêtir mon costume.

Je le passais en moins de temps qu'il en faut pour dire ouf. Je mis mon oreillette dans mon oreille, mon téléphone dans une des poches de mon costume et vérifiais que j'avais bien tous mes différents matériaux dans mes autres poches. Une fois que j'eu fini, je rassemblais mes longs cheveux en une tresse qui se balançait d'un côté à l'autre quand je marchais. Lorsque je fus prête, je me rendis devant la porte d'entrée de l'appartement.

Mon père et Ma avaient compris qu'il était l'heure pour moi d'aller aider Sam et Bucky et ils se tenaient tous les deux dans l'entrée.

- Alors ? me demanda Ma.

- Les Flag Smashers vont essayer d'empêcher le conseil de voter, leur expliquais-je.

- Ok, fit mon père. Alors c'est le moment que tu y ailles, me sourit-il.

- Je crois que je n'ai jamais eu l'occasion de te le dire, commença Ma. Mais tu es magnifique dans ce costume.

- Merci Ma ! me réjouis-je en la prenant dans mes bras.

- Sois prudente, me dit-elle tout de même.

- Promis, lui souris-je.

Je la lâchais et allait faire un câlin à mon père. Avant qu'il ne me prenne dans ses bras, je pus voir un éclat de fierté dans ses yeux. Notre étreinte ne dura que quelques secondes avant qu'il ne me repousse.

- Aller, va sauver le monde, me sourit-il.

- Je vais essayer, souris-je à mon tour avant de sortir.

Devant l'immeuble, Bucky m'attendait, assis sur sa moto.

- Bin dit donc t'en a mis du temps ! s'exclama-t-il.

- T'es déjà là ? m'étonnais-je.

- Sam m'a appelé d'abord, m'expliqua-t-il.

- Il y a du favoritisme, grommelais-je.

- Fais pas cette tête, il t'aime aussi, me rassurât-il en me tendant un casque. Aller monte.

Je mis le casque et montais à l'arrière de la moto. Il démarra au quart de tour et prit le chemin du siège du CMR. Au bout de quelques minutes nous arrivâmes. Un nombre incalculable d'agents avaient été déployés. Les Flag Smashers avaient pris le contrôle des écrans et les membres du conseil étaient en panique apparemment.

- J'arrive, fit la voix de Sam dans mon oreillette.

- C'est quoi le plan ? demandais-je pendant que Bucky et moi nous nous dirigions vers le barrage de sécurité.

The little girl's powersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant