9. Une soirée avec ses amis

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Eleanore

Dimanche 18h00, dans le quartier de Nothing Hill :

Je m'étais levée tôt ce matin, sans réveil pour une fois. Je n'avais pas quitté mon secrétaire de la journée ainsi que mon ordinateur sauf pour aller faire pipi et boire un peu. Je ne m'étais même pas arrêté pour manger. J'avais tellement d'idées, l'inspiration fusait en moi si bien que je ne pouvais pas m'empêcher d'écrire. Je donnais vie à une très belle romance, la plus belle de toute, j'en étais sûre.

Charlie, Bashir et Tom n'allaient pas tarder à arriver avec les pizzas. Ce soir c'était débrief de la soirée de vendredi. Ils n'allaient pas être déçu, pour une fois que j'avais une histoire croustillante à raconter.

Je ne pouvais pas m'empêcher de ressentir quelque chose d'étrange à chaque fois que je repensais à Aaron. Je savais que je ne le reverrai pas. Ce qui faisait naitre en moi une certaine forme de déception mélangée à de la tristesse. Cet homme m'avait complètement troublé, je ne savais pas quoi faire de tout ce que je ressentais pour lui.

J'enregistrai mes derniers chapitres avant de passer vite fait par la case douche. J'enfilai une robe ample avec un gilet en laine et mes chaussettes en pilou favorites. J'étais en train de préparer ma spécialité : des margaritas, quand je les entendis arriver dans le couloir.

Ils étaient en train de se chamailler sur l'époque victorienne et les bâtisses près du palais de Buckingham.

Comme d'habitude, ils ne tomberont jamais d'accord.

Tom ouvrit la porte de mon appartement en grand, avec des sacs remplit bouteilles dans ses mains.

-- Dis-lui Kansas, que le palais n'a pas été rénové à l'époque victorienne, elle ne veut rien entendre.

-- Il ne peut pas avoir été rénové à cette époque, puisqu'ils venaient à peine d'achever sa construction, pesta Charlie qui le suivait avec les boites de pizzas.

Oh le discours de sourd, ils disent tous les deux la même chose sauf qu'ils ne s'en rendent pas compte. Ce qu'ils sont épuisants avec ça !

-- Salut Bashir, lançai-je. Tu veux une margarita ?

-- Salut Eleanore, s'il te plaît, m'implora-t-il en s'approchant de moi. Je n'en peux plus de ces deux-là.

Il me prit dans ses bras, je lui tendis un verre que je venais de remplir avec le liquide parfumé et coloré.

-- Et nous ? s'offusquèrent Charlie et Tom en même temps.

-- Vous en aurez une quand vous arrêterez de nous fatiguer avec cette histoire, les réprimandai-je en souriant.

-- Ok c'est bon, on arrête, s'empressa de dire Tom en se jetant sur un verre pour en prendre une gorgée... Humm, extra ma poule comme d'hab. Tu as mis un nouveau truc dedans.

Il contourna Charlie qui avançait vers moi. Il me prit lui aussi dans ses bras.

-- De la passion, susurrai-je à moitié hilare en me détachant de lui pour embrasser Charlie.

-- Ola, pas si vite jeune fille. J'en connais une qui a... C'EST... PAS... VRAI, hurla-t-il. Ne me dit pas... si raconte nous... le beau gosse ? Il s'est rendu compte de son erreur et il t'a recontacté ?

Je me mis à rougir en souriant en même temps.

-- Qu'est ce qui se passe, demanda Bashir qui ne comprenait rien.

-- Ele est une petite cachottière, surenchérit Charlie. Tu as intérêt à tout nous raconter.

-- Je le savais, continua Tom surexcité. Je te l'ai dit ou pas Cha que notre cowgirl allait reprendre du service.

La Proposition (Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant