Aaron
Neuf mois plus tard, lors d'une belle nuit du mois de juin après un mariage heureux :
-- J'ai faim, déclarai-je alors que je venais de lui enlever sa robe et de la mettre toute nue.
-- Quoi ? Maintenant, mais on vient à peine de
-- Oui maintenant, la coupai-je en lui faisant les yeux doux. Il doit rester des petits sandwichs au jambon et je ne peux rien faire tant que je n'aurais pas l'estomac plein.
-- Bon d'accord, se resigna-t-elle. Mais je ne remets pas ma robe. Il m'a fallu plus de vingt minutes pour l'enfiler avec Tom.
Elle attrapa un de mes t-shirt qui traînait. Elle était prête à l'enfiler quand je lui tendis sa petite nuisette bleue en dentelle et en soie.
-- Mets ça, c'est notre nuit de noces tout de même, dis-je d'une voix rauque.
-- Si moi je mets ça, toi tu ne mets pas de t-shirt, sourit-elle en me prenant le tissu des mains.
-- Madame Neill veut mater la marchandise ?
-- Parfaitement, claqua-t-elle en enfilant sa nuisette.
Elle alla vers le tiroir de la commode.
-- Qu'est-ce que tu fais ? demandai-je alors que je savais pertinemment qu'elle cherchait une culotte.
Je te veux seulement parée de cette étole pour pouvoir m'occuper de toi comme je l'entends.
-- Je prends une culotte, dit-elle dos à moi.
-- Pas de culotte non plus, continuai-je.
-- Mais si on croise quelqu'un ? se retourna-t-elle incrédule.
-- Tout le monde est parti coucher depuis un moment. La moitié de nos invités est en train de cuver à l'heure qu'il est, alors pas de culotte pour toi, insistai-je intransigeant.
-- Je ...
-- Pas de culotte Mme Neill et c'est mon dernier mot !
-- Tu es de plus en plus autoritaire, tu sais ça ? me toisa-t-elle en soupirant.
Elle referma le tiroir de la commode. Je passai un pantalon en lin avant de l'entrainer hors de la chambre content de moi. Nous descendîmes sans faire de bruit en nous éclairant avec la lumière de mon portable, la maison était déserte ce qui lui permit de se détendre un peu. Je savais que cette situation la stressait légèrement, ce qui augmentait mon excitation.
Arrivé dans la cuisine, j'allumai la lumière en refermant la porte derrière nous sans la claquer complètement. Elle se dirigea vers le frigo qu'elle ouvrit pour partir à la recherche de mes fameux sandwichs. J'admirai les courbes de son cul qui dépassaient de sa nuisette alors qu'elle se penchait à l'intérieur.
--- Je les ai, m'annonça-t-elle fièrement.
-- Pose ces sandwichs et viens ici, lui ordonnai-je en l'attendant devant l'îlot.
Elle referma la porte du frigo sans rien en sortir. Elle me défia du regard en fronçant ses petits yeux.
-- Tu essayes de me faire tourner en bourrique, m'accusa-t-elle.
Non, je vais uniquement te tourmenter pour arriver à mes fins ma déesse.
-- Viens ici, répétai-je en lui montrant l'îlot.
Elle s'approcha de moi doucement tandis que je la dévorai du regard. Une fois à quelques centimètres de moi, je l'attrapai, la soulevai et la posai sur le plan de travail face à moi. J'écartai ses jambes en caressant ses seins à travers le tissu.
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La Proposition (Correction)
RomanceQue repondriez-vous si un bel inconnu vous faisait une proposition indécente en pleine rue? La proposition est claire: juste une nuit où tout serait possible. Une seule nuit sans aucuns tabous, sans aucunes retenues. Où chacun pourrait s'exprimer s...