20. Forcer quelqu'un à nous avouer ses sentiments

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Aaron

Dans le quartier de Nothing Hill, mercredi matin :

J'entendis la sonnerie de mon portable au loin. Eleanore se tortilla sur moi. J'ouvris les yeux, elle dormait encore. Elle grimaça en essayant de se dégager de moi. Je resserrai mes bras autour d'elle et je caressai son visage pour l'apaiser. Elle s'immobilisa pour finir par se détendre.

Elle avait un visage d'ange. C'était vraiment une très belle femme. J'avais connu des femmes encore plus pulpeuses et sulfureuses qu'elle qui s'assumaient complètement, elles auraient rendu fou n'importe quel homme. Eleanore était complètement différente de ces femmes, elle était si peu sûre d'elle, si complexée par son corps.

En même temps si elle n'avait connu que des petits cons comme Alister qui passaient leur temps à la rabaisser, ce n'était pas étonnant qu'elle ait si peu confiance en elle. Pourtant je la désirais comme jamais je n'avais désiré aucunes autres femmes avant elle.

Par le passé je n'avais jamais eu aucuns scrupules à repousser celles qui tombaient amoureuses de moi et à briser leurs cœurs. Ce qui jusqu'alors ne m'avait jamais atteint, pour la première fois me touchait. Je n'avais pas envie de repousser cette déesse. Depuis le premier soir elle avait été honnête avec moi, elle n'avait jamais essayé de faire semblant d'être une autre, ni de jouer un rôle.

Je voulais d'autres nuits avec elle, sans lendemains et sans contraintes. C'était très égoïste de ma part, je le savais. Je n'étais pas sûr qu'elle accepterait ces conditions pour continuer à me voir, pourtant je voulais essayer. Je voulais qu'elle me permette de profiter encore d'elle et de son corps, juste quelques nuits de plus. Je n'étais pas encore prêt à ne plus la revoir, ni à passer à une autre femme.

Mon portable sonna de nouveau ce qui me sortit de ma contemplation.

Je ne sais pas qui sait mais il ne peut pas me foutre la paix.

Elle ouvrit ses yeux. Elle me regarda en fronçant les sourcils.

-- Bonjour petite marmotte, souris-je en caressant son visage.

Je m'approchai d'elle pour l'embrasser. Elle porta sa main à sa bouche directement. J'essayai de lui enlever doucement mais elle la maintint fermement contre elle.

-- Je ne me suis pas brossé les dents, déclara-t-elle effarouchée.

Je ris doucement en attrapant ses doigts que j'enlevai. Elle afficha un air inquiet.

-- Tu veux que je te dise, moi non plus, m'amusai-je. Et je m'en fou royalement, lançai-je avant de l'embrasser.

Elle se crispa mais ne me repoussa pas. Elle pinça ses lèvres pour m'empêcher d'ouvrir sa bouche.

Laisse-moi entrer Eleanore.

Je tirai son menton vers le bas avec ma main pour desceller ses lèvres closes. Elles s'entrouvrirent à peine, j'en profitai pour passer ma langue et prendre d'assaut sa bouche. Tout son corps se figea complètement.

Je descendis ma main sur sa poitrine pour la caresser en faisant rouler ses tétons sous mes doigts. Je savais qu'elle ne me résisterait pas longtemps en faisant ça. Je sentis ses muscles se relâcher légèrement alors qu'elle me rendit enfin mon baiser. Je savourai ma victoire ainsi que son goût sucré.

J'adorais le sexe au petit matin quand les corps et les esprits n'étaient pas encore sortie de leur léthargie nocturne. Alors je descendis mes mains pour la caresser partout en me frottant à elle.

Elle ondula sous mon corps. Je ne tardai pas à retrouver le chemin de sa chatte qui était déjà prête pour moi. Je ne voulais pas lui laisser le temps de réfléchir ou de me repousser que j'attrapai une capote.

La Proposition (Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant