Chap. 27 Dis-moi

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Me revoilà avec la suite ! Bonne lecture à tous !
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Chap. 27 Dis-moi

[Kagami]

Mains dans les poches, j'attendais. Étais-je prêt ? Pour ça...? Bordel... J'me sentais comme à dix-huit ans, tout paumé. Les choses avaient changé, mais non...

La porte s'ouvrit et il m'apparut, avec son sourire... Il se hâta à moi. Je lui tendis un casque de moto.
"Il l'a pas trop mal pris ?
-Ça va. Mais... faut qu'on parle de ça... Comment on fait avec les autres. J'veux pas que ça rende les choses difficiles pour toi."
J'ajustai mon casque et mes gants.
"Demain. J'ai pas envie de me prendre la tête, là."
Il acquiesça et enfourcha derrière moi, se colla un peu plus à mon corps que lundi. C'était discret, mais ses doigts collèrent davantage mon ventre, son torse épousa mon dos.

Je lui plaisais. Vraiment. Et ça me rendait comme un gamin heureux.
"Arrête de sourire comme ça...
-Pourquoi ? m'amusai-je en me redressant un peu.
-C'est trop pour moi, là..."
J'éclatai de rire et démarrai. Je lui plaisais...

Une quinzaine de minutes sans un mot, juste avec le vent, la route, ses mains sur moi. C'était agréable. Le calme... Mon cœur battait toujours si vite...

Nous montâmes dans l'appartement. Ses yeux dans les miens. J'en perdais ma salive. Une tension...

L'homme s'avança, ses mains prirent mon visage en coupe. Il m'embrassa. Ses lèvres, entièrement, cette fois. Mon corps...

Plusieurs baisers, de plus en plus chauds, mon ventre qui se carbonisait, mes doigts qui passaient sous son débardeur, dans son dos. Sa peau chaude... Était-il aussi brûlant que moi ?

Je caressai sa douceur avec délectation, me délectai de la douceur de ses caresses. Et je m'aventurai de plus en plus loin.

Il s'écarta à peine. Deux yeux noirs se fixèrent dans les miens.
"Kagami... si on continue...
-Je sais...
-Ça te va ?
-J'te plais plus que ça, non ?"
Il sourit.
"J'serais con de me taper le mec qui note mon partiel et de le lâcher après, non ?"
Je gloussai.

"Par contre, soufflai-je, pour notre première fois... un lit serait peut-être mieux...
-L'entrée me dérange pas, mais j'te suis... pour notre première fois..."
Sa façon de manger les mots comme s'il s'agissait de préliminaires. Ses doigts dans les miens, comme s'il ne connaissait pas le chemin.

Il referma la porte de la chambre avec lenteur, séducteur, puis me poussa sur le lit. Mon dos s'échoua dans la couverture, son tibia s'allongea à côté de moi. Il m'embrassa, ma joue dans sa main, avança sa langue contre mes lèvres. Je l'acceptai avec joie, glissai mes mains dans ses cheveux. Ce baiser me faisait fondre. Sa langue caressait la mienne avec tant de douceur... cette sensualité... Et moi qui avait cru que ce serait un fauve...

La chaleur de son corps, sa façon de se retenir au-dessus de moi pour que je n'aie pas à le porter, les frictions de nos vêtements...

Mes frissons allaient directement dans mon bas-ventre. C'était trop bon. Un bruit de contentement m'échappa et s'étouffa dans son sourire.
"Tu sais qu'on va avoir un petit souci, non ? marmonna-t-il en descendant sur ma mâchoire, jusqu'à mon cou dans une myriade de baisers.
-De quoi tu parles ?"
Je ne cessais de frémir, et ses doigts qui passaient sous mon haut. Il pouffa et se redressa au-dessus de moi.

"Me dis pas que t'y as pas pensé ?
-De ?
-Tu top, senpai, pas vrai ? Tu bottom pas ?
-Tu... tu top aussi ?"
Il hocha la tête dans un sourire et se pencha sur moi. Un baiser. Je me sentais con. Ça ne pouvait pas marcher, comme ça...

Étudiant particulierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant