Chap. 32 Confiance

767 75 145
                                    

Hey hey me revoilà avec la suite ! Bonne lecture !
————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————

Chap. 32 Confiance

[Kagami]

Que devais-je penser ? Était-ce ma faute ? Je tapai une brève réponse.
<T'avais pas à m'envoyer ça>
Il fallait qu'on parle... Ça ne servait à rien de regarder cela... et pourtant, je ne pouvais plus m'en empêcher.

À cette heure-là, ça ne servait à rien... Il devait dormir. Et moi, je ne pourrais travailler avec ça en tête...

Je manquai de me brûler avec mon café et jurai avant d'abandonner la tasse et mon portable sur le plan de travail. Je regagnai ma chambre et une pile de copies sur mon bureau. Oublier et travailler.

J'essayai de faire attention à ne pas laisser mon agacement transparaître dans ma notation, me référant bien plus à mon barème qu'à l'accoutumée. J'étais distrait. Ces images revenaient dans mon esprit. Son visage surtout. Et l'autre...

Je savais, mais pas... Ce n'était pas comme ça que je voyais les choses... Si... c'était un quiproquo...

La copie. J'oubliais la copie. Et voilà deux lignes que je lisais sans les penser... merde...

Concentre-toi, Taiga. Oublie pour le moment, ça sert à rien.

Je me noyai dedans. C'était la dernière pile. Les dernières copies. Et après, les vacances que je lui avais promises... Je les craignais, maintenant.

Fuck.

Allez. C'était pas mal, ça. Des bons arguments, exemples valables, anglais correct. Bien, bien. Ça aussi... Parfait. Voilà de quoi me détendre un peu.

J'y passai la matinée. Quand j'eus enfin fini, je me redressai et me frottai un peu les yeux. Je retournai à la cuisine. Café glacé. Coup d'œil au téléphone. 14h47. Je crevais de faim.

Des nouilles instantanées, je ne voulais pas penser... Je n'aurais pas imaginé que je corrigerais si vite... Peut-être aurais-je même préféré que cela m'occupe plus longtemps l'esprit. Je mangeai avant de me doucher rapidement.

J'entendis la porte s'ouvrir quand je terminais d'enfiler mon t-shirt. Une pointe traversa mon cœur.
"T'as fait la grasse mat' ? s'amusa-t-il.
-Pas vraiment, non.
-Oh... y a un truc qui va pas ?"
Il le voyait sur ma tête ; il l'entendait dans ma voix. Et il était inquiet.

"J'ai fini les copies ce matin, je suis un peu éclaté.
-C'est vrai ? Je croyais que t'avais prévu ça pour demain.
-Ouais, repris-je. Mais j'ai commencé à sept heures. Je viens de finir."
Il s'avança pour m'embrasser. Je retins son épaule.
"J'ai... besoin qu'on discute...
-Kasamatsu ? comprit-il.
-Mh."
Il se passa une main sur le visage et grogna.
"Putain, mais on peut pas me laisser parler ?!
-Daiki, je veux que tu me parles, moi. J'suis un peu paumé, là."
Il serra les poings et fit quelques pas nerveux avant que je ne lui fasse signe de me suivre dans le salon.

Nous nous assîmes sur le canapé.
"Qu'est-ce qu'il t'a raconté ?"
Je sortis mon portable et l'ouvrit sur la conversation, avant de lui tendre. Il pâlit.
"Ok..."
La vidéo se mit à tourner. Et il pâlit au fur et à mesure, de plus en plus.

Sa réaction me...

Une vague de stress s'empara de moi. Je détournai la tête, alors que des larmes montaient dans mes yeux. S'il était si mal à l'aise, c'était bien pour une raison, non ?

Étudiant particulierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant