Chapitre 8 {Cassiopée} Allo les pompiers ? Petite culotte en feu !

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*** TW : Scène a caractère sexuel ***

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7 juillet

Deux jours viennent de s'écouler et je ne décolère toujours pas de l'humiliation à laquelle j'ai dû faire face à cause de lui. Je me suis retrouvée menottée et mise derrière les barreaux comme une vulgaire criminelle que je ne suis pas. Moi, Cassiopée Rosemont derrière les barreaux ! Bon d'accord, casser cette bouteille sur la tête de ce crétin lourdingue, ce n'était pas la pure idée qu'il soit, je vous l'accorde, mais je voulais juste qu'il arrête de frapper le châtain. Mes parents ont piqué une crise en l'apprenant par ma grand-mère mais leur avis m'importe peu.

Je me tiens à ce que j'ai pris comme décision, l'éviter le plus possible. Chaque fois que j'entends le son de sa voix avec son fort accent américain ou peut-être d'une autre origine, chaque fois que je sens son odeur qui ne quitte plus mes narines depuis que j'ai porté son t-shirt, je dévie ma trajectoire sinon je ne réponds plus de moi. Je suis tellement furieuse que je serais capable de lui arracher les yeux ou pire, faire un truc que je regretterais.

Nom d'un alligator qui porterait un tutu rose !

Pourquoi est-ce qu'il a fait ça ? Je n'avais pas besoin de son aide, je gérais la situation mais non évidemment il a fallu que Monsieur Muscles montre que ça n'était pas que du vent l'épaisseur de ses biceps. Crétin ! Je rage toute seule dans ma chambre car ce séjour ici, ne s'annonce vraiment pas du tout reposant. Il faut que je me vide la tête et pour ça, ma séance de yoga tombe à pic. Mon prof ne devrait pas tarder alors j'enfile ma tenue de sport et gagne l'extérieur pour rejoindre la pelouse où se déroulera la séance.

Au détour d'un tronc d'arbre centenaire, des bribes de voix me parviennent. Je tends le cou pour apercevoir ma grand-mère et Monsieur Muscles, en pleine discussion. Elle pose ses mains sur ses épaules et lui sourit. Cette scène me rend curieuse, je me cache derrière l'arbre pour ne pas être vu et pouvoir continuer d'entendre ce qui se dit. Peut-être parlent-ils de moi et si c'est le cas, je veux savoir.

— Arrête de te faire du souci pour moi, mon grand. Je suis un roc, tu le sais bien. Par contre du souci, je m'en fais pour toi. Depuis quand tu te bats ?

— Je te le répète, tu as l'air fatiguée Agnès et je pense que tu devrais freiner un peu. Tu me connais, je ne suis pas un bagarreur mais je ne pouvais pas laisser ce bouffon s'en prendre à elle.

— Et c'est tout à ton honneur, mon grand. Je te remercie du fond du cœur d'avoir pris la défense de ma petite-fille, même si je sais qu'elle te rend la vie impossible mais promets-moi de ne plus te battre. Ce beau visage ne mérite pas une telle punition.

— Agnès...

— Non tais-toi et écoute-moi d'accord ? Ne dis rien à Cassiopée, je ne veux pas qu'elle se fasse du souci pour rien. Est-ce que tu veux bien faire des efforts avec elle ?

Opération coup de foudre : sous les palmiersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant