Chapitre 34 {Mason} Une main tendue

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13 août

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13 août

La savoir dans mon lit aurait dû me permettre de fermer les yeux pour me reposer, mais ça n'a pas été le cas après le message que j'ai reçu. J'ai d'abord pensé à une blague, mais je n'ai rien trouvé de drôle. À une coïncidence, mais je ne crois pas aux coïncidences surtout quand mon père est dans l'équation. J'ai aussi songé à en parler à Erin, car après tout, elle est flic sauf que je ne veux pas lui être redevable.

Alors j'ai tourné, et retourné le problème dans ma tête autant de fois que possible. Ce n'est pas une blague et Cassiopée est en danger. À cause de moi. On s'en est pris à elle, à cause de mon père. Comment puis-je lui avouer ça ? Je sais qu'elle m'a fait promettre de ne plus avoir de mensonges entre nous, mais est-ce vraiment un mensonge si c'est pour la protéger ?

Je ne sais pas encore comment je vais y parvenir, mais je prends chaque étape l'une après l'autre. Pour commencer, j'ai profité qu'elle dorme encore pour appeler l'avocat de mon père pour demander un parloir. Il a été plus que surpris, et pour cause, en cinq ans, je n'en ai jamais demandé. Il m'a promis de faire son possible pour m'en avoir un très vite.

Une serviette pour essuyer mes cheveux rapidement et je sors de la salle de bain pour me rendre dans ma cuisine où je me prépare un café bien serré, car je vais en avoir besoin pour tenir après le peu d'informations que j'ai en ma possession et qui sont déjà énormes pour me rendre fou et parano. Je porte ma tasse à mes lèvres quand j'entends du bruit derrière moi, visiblement la brune est réveillée. Elle arrive dans ma direction en portant l'un de mes t-shirts qu'elle a dû trouver dans la chambre.

Je le reconnais, je suis surpris qu'elle ne prenne pas encore la fuite, mais de peur de la brusquer, je ne tente rien. Cassiopée est comme un animal sauvage blessé, mieux vaut la laisser faire le premier pas. Je continue ce que je faisais, à savoir boire mon café. Elle s'approche de la cafetière pour s'en servir un et vient poser sa tasse sur le comptoir avant de s'approcher de moi, tirant mon bras pour que je me tourne vers elle et qu'elle puisse s'infiltrer dans une étreinte qu'elle réclame. Tout naturellement, mes bras encerclent sa taille.

— Tu as l'air épuisé, comme si tu n'avais pas dormi de la nuit, s'étonne-t-elle avec une pointe de suspicion dans la voix.

— J'ai quelques petits problèmes de sommeil, ces derniers temps. Et toi, comment tu te sens ?

— Hm, je ne sais pas trop. Mon sommeil n'a pas été de tout repos non plus, j'ai fait des cauchemars... murmure-t-elle en jouant avec le bas de mon t-shirt.

— Oui, j'ai vu que tu avais eu une nuit agitée.

— Mason, pourquoi est-ce que tu es gentil avec moi alors que je ne fais que de la merde ?

— Parce que je suis gentil avec tout le monde, lancé-je en haussant les épaules, d'un air détaché.

— Alors ça n'a rien à voir avec ce que tu m'as dit l'autre jour, dans la piscine ?

Opération coup de foudre : sous les palmiersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant