Chapitre 13 {Mason} Ça pue le vinaigre !

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10 juillet – suite de la soirée d'ouverture de l'hôtel

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10 juillet – suite de la soirée d'ouverture de l'hôtel

Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qui vient de se passer ? Parce que je suis complètement perdu.

On était en train de se faire du rentre-dedans à peine dissimulé et puis elle a reçu un message et moi, ces photos d'elle, peu catholiques et que je n'aurais jamais voulu découvrir dans ces conditions.

Qui m'a envoyé ça ? Pourquoi, surtout ? Je ne pige rien. Miss Rosemont a-t-elle des ennemis ? Si oui, pourquoi on m'envoie à moi des photos d'elle faisant des choses que je peux facilement imaginer sans avoir besoin de la preuve en images ?

Bordel j'ai l'impression qu'un espace temporel vient de s'ouvrir et que je viens de sombrer dedans parce que ce truc m'est tombé sur le coin de la gueule sans que je ne le voie arriver.

Je ne pensais pas que la soirée prendrait cette tournure quand j'ai enfilé ce costume qui m'a coûté la moitié de mes organes et que je suis monté dans ma voiture pour venir jusqu'ici.

Une main se pose sur mon épaule sans que je n'aie vu personne s'approcher.

— Qu'est-ce que tu lui as fait pour qu'elle veuille que tu dégages ? Attends, c'est quoi ça ? Montre !

Gabriel m'arrache mon portable des mains et je mets quelques secondes de trop avant de réagir pour lui reprendre, car j'oubliais ce qu'il contenait. Un sourire débile se peint sur sa sale gueule de con que j'ai envie de remettre droite. Ce n'est pas après lui que je suis en colère, c'est après celui qui m'a envoyé ces photos, car à cause de lui, elle avait l'air mal. Je ne l'ai jamais vu avoir l'air aussi triste et ça me bouffe de l'intérieur comme un foutu crabe.

— Putain ! C'est une chaudasse en fait la petite Rosemont, je réitère ce que j'ai déjà dit, tu veux te la taper et tu aurais tort de t'en priver, vu le sacré petit lot que c'est.

— Putain, Gabriel ! Mais t'es complètement con ou quoi ? Ne parle pas d'elle comme ça, ok ? Tu ne la connais pas. Et puis t'es là pour bosser non, pas pour faire des commentaires sur ce qui se passe, répliqué-je froidement.

— Oula, tout doux bel Apollon, je ne fais que constater les faits moi.

— Elle t'a dit où elle allait ?

— Figure-toi qu'on n'est pas si proches que ça, elle et moi, c'est étonnant pour des gens qui se connaissent depuis deux secondes, non ? plaisante-t-il.

— Il faut que je la retrouve.

— Attends.

Il pose sa main sur mon épaule pour me retenir et pose l'autre sur son oreille comme pour mieux entendre ce qui se dit dans son oreillette.

— Visiblement ton petit volcan vient de rentrer en éruption. Elle vient de balancer un verre à la gueule d'un type, scandale à la piscine, ça ferait un super gros titre, tu ne trouves pas ?

Opération coup de foudre : sous les palmiersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant