Préparez-vous à prendre un coup de chaud sous le soleil de Los Angeles !!
Cassiopée est le parfait cliché de la petite bourgeoise. Méprisante envers les gens qui ne font pas partie de son rang social, imbue de sa personne et partisane du moindre ef...
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3 août
Mes parents m'ont toujours appris à capturer un moment, car tout n'est qu'éphémère et ils n'ont jamais eu autant raison que depuis ma rencontre avec Cassiopée Rosemont. On est passé d'un été caniculaire à un hiver sibérien en un claquement de doigts. Loin du yin et du yang, loin de deux aimants.
Tout a basculé depuis qu'on s'est quitté après ce moment de séduction dans ma future maison avant que Gabriel nous interrompe. Le soir, alors qu'on devait se retrouver, elle était malade et sa sangsue de cousine m'a aussitôt mis le grappin dessus. Je lui ai laissé de l'espace, mais sans pouvoir m'empêcher de m'en faire pour elle, c'était si soudain.
Quand elle est enfin sortie après trois jours enfermée dans sa chambre, elle n'était plus la même. On aurait dû une cocotte en pleine montée de pression qui allait tout relâcher sans se soucier des dommages qu'elle pourrait faire et des dommages collatéraux, elle en a fait, moi le premier.
Son regard froid, sa voix et ses mots agressifs. Une seule seconde et elle était redevenue la sale peste que j'ai été cherchée à l'aéroport un mois plus tôt. Je n'ai pas compris pourquoi elle m'agressait comme ça alors que je n'avais rien fait, la responsable c'était plutôt sa cousine d'après ce que j'ai compris.
Leur petite guéguerre va trop loin, au point de se rendre malade et je ne supporte pas d'en être le responsable, en plein milieu. Jessica est gentille, mais un poil trop collante à mon goût et j'ai bien mis les choses au clair avec elle pour ne pas qu'elle s'imagine qu'il se passera quelque chose entre nous. Passer du temps ensemble comme des amis, passe encore, mais il n'y a aura rien de plus.
Mon cerveau est embrouillé d'images, de mots, d'une certaine brune aussi désirable qu'instable. Depuis une semaine, elle s'est installée à l'hôtel Rosemont's. Officiellement : pour éviter sa cousine. Officieusement : pour m'éviter moi. Une semaine sans la voir et je suis passé au stade à m'empiffrer de crème glacée tous les soirs devant la télévision avec mon vieux jogging.
Si là j'ai mal en la sachant à quelques minutes de moi, qu'est-ce que ça sera alors quand elle rentrera en France, sur un autre continent, avec un fuseau horaire différent ? Je ne préfère même pas y songer. Chaque chose en son temps.
En tout cas je ne sais pas comment elle se débrouille, mais je ne la croise pas une seule fois à l'hôtel. Ma petite chute m'a pourtant valu des séances d'ostéopathe, car la douleur est tenace, pas au point de me déplacer, c'est seulement quand je bouge.
Je suis actuellement chez Élisa et Gabriel parce que j'ai besoin de conseils, même si j'ai conscience qu'en demander à mon cousin est la pire chose à faire, mais Élisa est bien plus raisonnable que lui. C'est leur fille qui m'a ouvert la porte et m'a dit de patienter dans le salon, que sa mère n'allait pas tarder à arriver. Me voilà assis sur le canapé, en train de lui raconter tout ce qui s'est passé avec miss volcanique alors qu'elle me regarde de ses grands yeux ébahis comme si j'avais un troisième œil au milieu du front.
