Préparez-vous à prendre un coup de chaud sous le soleil de Los Angeles !!
Cassiopée est le parfait cliché de la petite bourgeoise. Méprisante envers les gens qui ne font pas partie de son rang social, imbue de sa personne et partisane du moindre ef...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
17 juillet - suite
Il m'a fallu plusieurs minutes sous l'eau froide pour faire redescendre mon érection proéminent, car il faut lui reconnaître qu'elle est très douée pour faire de l'effet aux personnes du sexe masculin, bien que je ne doute pas de ses compétences avec le sexe féminin également. Non, mieux vaut que je ne pense pas à ça maintenant, car je n'ai pas le temps pour une seconde douche froide.
J'enfile mes chaussures après m'être habillé simplement, d'un bermuda en jean et d'un t-shirt blanc, car je ne sais pas où on va et peut-être même que je risque de m'en mordre les doigts, mais elle a titillé ma curiosité en parlant d'une surprise.
J'adore les surprises ! Je suis comme un gamin surexcité le matin de noël qui est impatient de savoir s'il va avoir le petit train qu'il a commandé au bonhomme en rouge.
Mon portable se met à sonner alors que j'allais la rejoindre. Numéro inconnu. Je décroche.
— Vous avez un appel en provenance de : Men's Central Jail, souhaitez-vous prendre l'appel ?
L'air quitte mes poumons en même temps que mon cœur cesse de battre face à ce que la voix masculine annonce dans le combiné. Sans prendre la peine de répondre, je raccroche. Oui ça ne se fait pas, j'en ai conscience, mais je ne peux pas lui parler. Je ne suis pas prêt.
Allez, Cassiopée m'attend et ça va me changer les idées.
Lorsque j'arrive devant le domaine où se trouve ma voiture, je suis surpris de la trouver déjà sur place alors que dans mes souvenirs, Miss Rosemont n'est jamais à l'heure. Elle se tient appuyée contre ma voiture, les jambes nonchalamment croisées. Elle porte un petit short en jean déchiré et une chemise blanche qu'elle n'a pas fermée complètement et avec laquelle elle a fait un nœud à la taille pour faire son petit effet, sans oublier ses lunettes de soleil sur le nez.
Si elle cherche à me rendre fou, après ce qui s'est déjà passé entre nous, elle y arrive très bien.
Sur son épaule trône un énorme sac sans que je ne sache ce qu'il contient, mais je teste le terrain en m'approchant pour lui ouvrir la portière conducteur.
— Je n'ai pas pris d'affaires, car tu ne m'as pas dit où on allait, je devrais prendre un truc précis ?
— Non, tant que tu viens, rien d'autre n'est nécessaire.
Elle m'envoie un clin d'œil et un baiser avec sa main d'un air charmeur. J'en ris alors que je contourne la voiture pour monter côté passager en bouclant ma ceinture.
— Hm, est-ce qu'il faut que j'appelle mon notaire tout de suite pour boucler mon testament ? demandé-je en me retenant de rire.
— Quoi ? Pourquoi tu... oh mais espèce d'enfoiré ! Je sais conduire ! s'offusque-t-elle en me donnant un coup de poing dans le bras.
— Hééé ! protesté-je en levant les mains. J'en sais rien moi après tout, mais ce que je sais c'est que femme au volant égal...
— Termine cette phrase, m'interrompt-elle d'un doigt menaçant, et c'est dans le coffre que tu vas faire le voyage.
