Chapitre 27 {Cassiopée} En spray pour la marine !

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27 juillet

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27 juillet

Je descends du taxi que j'ai appelé en sortant de la maison ou plutôt, devrais-je dire, du taudis que Mason a acheté. Il ne m'a pas dit le prix, mais vu l'état de ruine avancée, je doute qu'il y vive un jour. L'espèce humaine aura déserté la planète terre avant d'arriver à faire quelque chose de cet endroit encore plus en état de décomposition que Gisèle, la vieille peau qui me sert de voisine en France.

Oui, bon d'accord, c'est pas très sympa.

Pour la maison de Mason, j'entends car pour Gisèle, ce n'est qu'une parfaite illustration du vieux débris qu'elle est, déambulant avec son déambulateur dans son allée et criant encore plus fort que ce que son sonotone ne lui permet d'entendre, quand quelque chose cloche.

Je monte dans ma chambre, d'humeur joyeuse et même un peu plus que ça. Il faut dire que j'aime quand les journées commencent comme ça et se poursuivent sur le même rythme. Je me laisse tomber sur mon lit en mode étoile de mer en fermant les yeux. Ah, Mason, Mason, Mason...

C'est qu'il est en train de me rendre accro celui-là. Je fais des choses avec lui, que je n'ai jamais faites avec les autres. Je ne parle pas de trucs sexuels, hein. D'ailleurs, en parlant de ça, ça me démange drôlement entre les jambes et j'aurais bien apaisé cette foutue tension qui me frustre si son abruti de cousin n'était pas intervenu pour nous déranger.

Est-ce que j'ai dit que je le détestais celui-là ? Oui, quand il sort de nulle part, je le déteste. Sinon à l'hôtel, il fait du bon boulot.

Tout ça pour en revenir au beau gosse qui a fait monter ma température corporelle sous la douche il y a quelques heures et qui le fait à chaque fois qu'on se voit, sans avoir besoin de se toucher. L'électricité est dans l'air, enfin là elle est super dans ma petite culotte, hein. Je n'en reviens pas moi-même, mais ça me touche qu'il m'ait emmené voir cet endroit spécial pour lui.

Je ne sais pas exactement ce que ça fait de nous et je m'en fous d'ailleurs, mais ça prouve qu'il me fait confiance et tant qu'on passe du bon temps ensemble, c'est tout ce qui compte. Aussi étrange ça puisse paraître, j'ai adoré peindre avec lui. C'était assez amusant, je suis couverte de peinture, on dirait un schtroumpf qui a bouffé de la harissa tellement je suis rouge, pourtant j'ai adoré ça.

Oui, moi, Cassiopée Rosemont j'ai bossé pour la première fois de ma vie ! Si c'est pas un miracle ça, je vais peut-être devenir croyante finalement.

M'enfin bon, faut pas exagérer non plus. On s'apprécie, mais ça ne durera qu'un été entre nous, je repars dans un mois et j'ai encore des choses à faire à l'hôtel donc je ferais bien de m'y mettre sérieusement, car mes parents me foutent assez la pression comme ça.

Mais d'abord, une bonne douche ! Il faut que je me débarbouille. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il a pourtant fallu que je lutte contre mes mains baladeuses qui voulaient se faufiler entre mes cuisses, à en faire rougir une bonne sœur, pour me soulager. Heureusement pour moi, je ne suis pas une nonne et j'en ai rien fait, car je préfère attendre qu'il rentre pour me satisfaire mieux que je ne saurais le faire toute seule et quelque chose me dit qu'il ne va pas rentrer bien tard, si vous voulez mon avis.

Opération coup de foudre : sous les palmiersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant