Chapitre 18 {Cassiopée} Touche pas à mes bolo' !

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16 juillet 2024 – quelques heures auparavant

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16 juillet 2024 – quelques heures auparavant.

À chaque fois que je débute une conversation avec ma grand-mère, elle se solde par une dispute. Non pas parce qu'elle n'a pas décoléré depuis mon pétage de plomb à la soirée d'ouverture, mais parce qu'elle est constamment sur mon dos et ça m'énerve. Je crois que ma petite plongée improvisée dans la piscine lui a fait remettre beaucoup de choses en question alors que je ne l'ai pas fait dans ce but.

Elle ferait mieux de me dire ce qu'elle me cache, car je psychote de plus en plus à ce sujet et ce n'est jamais bon signe de cogiter à ce point. On arrive à des théories de plus en plus flippantes. Comme le fait que Mason aurait tué quelqu'un qui voulait faire du mal à ma grand-mère et qu'elle le couvre ou alors, qu'ils entretiennent une liaison secrète dans le dos de tout le monde ou encore, que Mason pourrait être un membre de ma famille qui a été rejeté depuis toujours.

Oui je pars vraiment loin dans mes théories loufoques, mais c'est de leur faute, ils n'ont qu'à me dire la vérité aussi.

Je suis sans doute un peu trop à fleur de peau, je dois l'avouer, mais j'ai beaucoup de mal à jongler avec tout ce qui se passe dans ma vie depuis que je suis ici. En France, tout été simple, car il n'y avait personne pour y foutre le bordel, mais ici, entre Mason, Anatole et maintenant mes cousines, je vire folle. Le plus éprouvant c'était sans doute de faire ce foutu démenti dans la presse, celui que mon père a exigé où je passe pour une vraie timbrée alcoolique qui fait n'importe quoi quand elle a trop bu. Si c'est pour le bien de l'image de la famille, mon père approuvera.

La seule chose positive depuis ces derniers jours, c'est que Mason semble enfin avoir compris qu'on ne jouait pas dans la même catégorie lui et moi, ou du moins, qu'on ne voulait pas la même chose. Je ne regrette absolument pas ce qu'on a fait chez lui, c'était même très agréable, mais vu qu'il complique trop les choses, mieux vaut en rester là.

Alors que je rentre d'une énième journée à l'hôtel où je me prélasse comme un félin en plein soleil, filtrant chaque appel de mes parents et faisant un effort surhumain pour éviter ce fils de chien d'Anatole, je trouve Jessica en plein essayage de robe dans mon propre dressing. Il ne faut surtout pas qu'elle se gêne, c'est vrai que c'est un open-bar dans mon dressing.

Opération coup de foudre : sous les palmiersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant