Chapitre 39 {Mason} La constellation et l'ange 🔥

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*** TW : Ce chapitre contient une scène de violence et à caractère sexuel pouvant heurter la sensibilité de certains

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*** TW : Ce chapitre contient une scène de violence et à caractère sexuel pouvant heurter la sensibilité de certains. ***

17 août

— Allez, réveille-toi la belle au bois dormant.

Je suffoque face au seau d'eau qui m'arrive en pleine face, me sortant d'un sommeil provoqué par l'épuisement. Je serais incapable de dire depuis quand je suis là, probablement des heures, car je suis épuisé de leurs questions et des coups qu'il m'inflige. Est-ce qu'un corps humain peut vraiment supporter ce genre de choses longtemps ? Il faut croire que je ne suis pas totalement humain alors, car quelques coups et je suis déjà à l'article de la mort.

J'ai mal partout, que ce soit la tête, les bras, les jambes, l'estomac et surtout mes poignets qui sont ligotés à cette putain de chaise au milieu de nulle part.

Quand j'ai entendu du bruit en peignant un nouveau mur dans ma future maison, j'ai d'abord cru que c'était Jay ou Gabriel qui venait me filer un coup de main. Quand trois molosses sont apparus, j'ai su que j'étais foutu. Je me suis défendu pour la forme, mais l'échéance aurait été la même, en ne faisant rien. Voilà comment je me suis retrouvé ici, à subir leur sournoiserie, tout ça pour quoi ? De l'argent ! L'argent rend vraiment fou, je ne suis pas mécontent de ne pas en avoir, pour une fois.

Je ne sais pas ce qu'ils attendent de moi alors qu'ils ont bien compris que je n'avais pas l'argent donc qu'ils ne toucheront pas le moindre centime, mais en entendant Cassiopée j'ai compris pourquoi j'étais toujours en vie. Je suis leur monnaie d'échange, c'est auprès d'elle qu'ils comptent obtenir l'argent. C'est peut-être comme ça depuis le départ et naïvement, je ne me suis pas méfié. Un type d'une cinquantaine d'années vient s'asseoir sur une chaise qu'il traîne devant moi, un air mauvais peint sur le visage. Ce n'est pas celui qui nous a abordés, Cassiopée et moi dans la rue.

— Aussi peu résistant que ton père, mais j'espère au moins que c'est de famille de tenir sa langue, ça serait dommage de se priver d'une telle partie de ton anatomie.

— Elle ne vous donnera pas le moindre centime, vous n'aurez rien, que dal, bafouillé-je en toussant à m'en décoller un poumon.

Il se lève brusquement pour saisir mon visage dans sa main, serrant comme un forcené et j'essaie de rester digne, malgré l'éponge de douleur qu'est devenu mon corps.

— Tu n'es pas en position pour donner ton avis, tu n'as pas remarqué ? Alors fais très attention à ce que tu dis, gamin. Elle payera pour tes jolis yeux.

— Elle n'en a rien à foutre de moi... grogné-je d'une façon pas très audible à cause de sa poigne.

— Oh que si, elle tient à toi. Tu crois vraiment que je suis né de la dernière pluie ? Ce n'est pas d'hier que je te surveille, Mason. Je t'ai vu avec elle, j'ai vu sa façon de te regarder et ça ne trompe pas. Elle est amoureuse de toi, alors elle paiera.

Opération coup de foudre : sous les palmiersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant