Chapitre 26 {Mason} Comme une bougie qui se consume 🔥

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27 juillet

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27 juillet

Il est vraiment difficile de résister à Mademoiselle Rosemont, c'est sans doute pour ça que j'ai cédé aussi facilement à ses exigences, car il était inconcevable qu'on se quitte comme ça après ce qu'on vient de faire.

Bien sûr, Crapule est de la partie aussi, lui et sa patte folle, sans parler de sa collerette qu'il doit porter quand il ne dort pas. Le vétérinaire m'a bien dit que c'était important que je lui mette parce qu'avec ses petites dents, il réussirait à se faire du mal. Bien qu'à ce jour, je n'ai jamais entendu qu'un chien puisse retirer un plâtre, mais bon, sait-on jamais.

Nous voilà donc tous les trois en voiture, Miss rayon de soleil à mes côtés et Crapule étalé sur ses genoux. On en a fait du chemin depuis son arrivée ici, car elle ne portait pas spécialement mon chien dans son cœur et aujourd'hui, il repose sur ses genoux en regardant les voitures qu'on croise.

Je suis incapable de m'arrêter de sourire, je sais que j'ai l'air con, mais c'est plus fort que moi. Je me sens bien quand je suis avec elle. J'irai même jusqu'à dire que depuis que Cassiopée a fait irruption dans ma vie, elle est plus belle. Du moins, elle lui donne une saveur bien plus agréable qu'avant.

Quelques minutes de route où nous nous disputons la bonne station de radio, comme la première fois, me replongent dans mes souvenirs. Elle n'est plus cette fille hautaine et méprisante, du moins, elle n'est plus seulement ça. Je la perçois autrement et j'adore ce que je vois. Elle sait être tellement différente et douce quand on est ensemble que je crois que je m'attache un peu trop.

Je me gare devant l'entrée où Cassiopée remonte ses lunettes sur sa tête pour ouvrir de grands yeux. Mon chien glapit d'impatience pour qu'on lui ouvre. Je l'attrape, ouvre ma portière et le dépose doucement sur le sol, car je sais qu'ici il ne risque rien.

— Alors, qu'est-ce que tu en penses ? demandé-je avec entrain.

— Disons que c'est...

— Gigantesque ?

— J'allais plutôt dire que c'est une ruine, grimace-t-elle.

J'éclate de rire, car il est vrai que comme ça, ça ne paie pas de mine. Cette maison a besoin de travaux, d'énormément de travaux même, mais je sens son potentiel, je l'ai senti dès que je l'ai vu la première fois et mon instinct me trompe rarement. La preuve avec celle qui se trouve à mes côtés.

On descend tous les deux, je lui prends la main pour l'emmener faire le tour du propriétaire. Il n'y a encore aucun meuble à l'intérieur, seulement des bâches, du matériel ainsi qu'un espace cuisine improvisé pour quand on a faim. Sans qu'elle ne dise rien, je sais ce qu'elle pense, car je commence à la connaître. Je glisse mes mains autour de sa taille pour l'attirer contre moi, nous faisant lentement bouger pour regarder la pièce autour de nous.

— Ne me dis pas que tu as acheté ce taudis parce que sinon, tu t'es bien fait enfler.

— Non seulement je l'ai acheté, mais en plus, j'en suis très heureux. Un jour en promenant Crapule, je suis tombé sur cet endroit et j'en suis tombé amoureux directement.

Opération coup de foudre : sous les palmiersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant