Chapitre 15 {Mason} Rudolph le renne

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11 juillet

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11 juillet

Depuis que je me suis réveillé seul dans cette chambre d'hôtel où je n'aurais jamais cru que je dormirai un jour, je me sens mal. Je ne sais pas comment l'expliquer, c'est une espèce de vide en moi, une douleur faible qui monte en intensité sans que je n'en connaisse la raison.

Je ne sais pas pourquoi je m'attendais à la trouver toujours là à mon réveil, il faut croire que je suis trop naïf. À chaque fois qu'elle est un peu agréable, l'instant d'après elle fait tout pour se faire détester, comme si ça risquait de la tuer, de l'être trop longtemps. J'ai vraiment du mal à cerner cette fille, ma raison me dit de lâcher l'affaire pendant que le reste de mon corps veut savoir où nous mènera toute cette histoire.

Et dire qu'avec tout ça, je n'ai pas pu me venger après sa provocation dans sa chambre, mais elle ne perd rien pour attendre, je compte bien me venger et faire ça dans les règles de l'art. Elle veut que je devienne son ennemi, parfait, qu'elle se tienne prête.

Remettant mes chaussures, réajustant ma tenue, je quitte à mon tour l'hôtel en regardant mon reflet dans ma jeep. Regarde ta sale gueule de con, Mason. Tu fous deux fois une fille dans ton lit sans même coucher avec elle, t'as perdu la main, mon vieux.

Si je suis tout à fait honnête, elle me plaît et j'ai envie de coucher avec elle, même très envie, mais il y a son attitude qui casse un peu le délire. Je n'accepterais pas qu'elle me considère comme une expérience dans sa vie de riche, qu'elle la tente avec quelqu'un d'autre.

Durant tout le trajet jusqu'au domaine, j'essaie de chasser de mon esprit, les photos d'elle que j'ai reçues hier soir et que je n'ai vu qu'un tiers de secondes, soit suffisamment assez pour que ça reste ancré là-haut. Je savais déjà qu'elle était bien foutue, mais ce qui se trouve sur ces clichés, c'est vraiment du très très lourd.

Non ! Stop, Mason ! Redeviens sérieux et réfléchis avec ton cerveau du haut, car celui du bas, n'est jamais de bons conseils. Tu t'es fait avoir une fois, pas deux.

Voilà que je me parle à moi-même, de mieux en mieux. C'est par où l'hôpital psychiatrique déjà ?

En arrivant au domaine, la première chose que je fais, c'est de me rendre dans sa chambre pour espérer avoir une explication de sa disparition soudaine, mais je me retrouve nez à nez avec une belle blonde que je n'ai encore jamais vue. Une autre fille est là, plus discrète que celle qui me fait face et me fait un rentre-dedans pas du tout discret.

Je m'éclipse, ce n'est pas le moment et que je n'ai pas envie de paraître trop insistant. Je rentre me doucher, nourrir mon chien qui a visiblement fait le fou toute la nuit dans le parc, car il est tout plein de terre. Il est bon pour une douche lui aussi et bonjour les dégâts dans la salle de bain. Autant il aime la boue, autant il déteste l'eau.

Je suis bon pour une deuxième douche et un bon coup de serpillière dans toute la salle d'eau qui est inondée à cause de ma boule de poils. Il est ensuite temps que je me mette au travail, ce que je fais en allant m'occuper d'un abri de jardin qui a besoin d'un bon coup de peinture. Celui-ci se trouve non loin de la piscine principale où j'entends les rires des filles qui s'amusent autour de celle-ci, en maillot de bain.

Opération coup de foudre : sous les palmiersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant