Bonus {Mason} Clap de fin

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Quelques mois plus tard

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Quelques mois plus tard...

La grossesse et Cassiopée, c'est toute une histoire... Lorsqu'elle m'a appris qu'elle était enceinte, elle n'était qu'au tout début et les symptômes commençaient déjà à apparaître. Les médecins disaient qu'ils finiraient par s'estomper, mais il faut croire que mon sunshine est maudit parce que tout du long, elle a eu des nausées, des crampes dans le ventre jusqu'à finir par être totalement alitée pour son bien et celui de nos enfants aussi gros que des crevettes.

Pour ma tornade brune, c'était un véritable cauchemar de se retrouver démunie pour les mouvements du quotidien. On aurait pu croire qu'elle aurait aimé que je sois à son service comme avant, mais c'était tout le contraire. Elle passait de crise de colère à une crise de larmes, en quelques secondes. Ah, les hormones, sacré truc bien chiant. Elle se sentait mal, elle avait mal et il ne s'est pas écoulé une seule seconde sans que je sois à son chevet, car elle était devenue mon unique priorité.

Il faut dire que j'ai eu la mauvaise idée de lire des avis sur internet concernant les grossesses à risque et bon nombre de fois, j'ai cru que j'allais la perdre alors que c'était juste un délire psychotique dans ma tête. J'ai mis en pause mes projets d'amélioration de la maison, me consacrant corps et âme à elle et puis un jour, elle a prononcé les mots qui m'ont fait perdre toute consistance.

— Mason... Je crois que je viens de perdre les eaux.

Moi aussi j'ai perdu quelque chose au même moment, certainement pas les eaux, mais je suis devenu très livide. Je ne sais même pas comment j'ai été capable de conduire jusqu'à l'hôpital vu mon état de nerfs, mais nous sommes arrivés à bon port et moi qui pensais que ça allait être rapide, j'ai fait fausse route. Des heures, ça a duré des heures durant lesquelles je ne pouvais rien faire de plus qu'éponger son front brûlant alors qu'elle hurlait de douleur.

Les médecins lui ont proposé de faire une péridurale, mais elle a refusé, préférant tout sentir de l'accouchement et j'ai respecté sa décision, car c'est son corps donc le choix final lui revient. Le temps m'a paru très long avant que nous ne fassions enfin la rencontre de nos deux adorables bébés.

Bon d'accord, je dois bien préciser que j'ai perdu connaissance dans la salle de travail, pour ma défense, Cassiopée me broyait la main en me maudissant de l'avoir mise enceinte. J'étais moi aussi au bord de la syncope, car c'était la première fois de ma vie que je me retrouvais dans un tel état de stress, dans une salle d'accouchement. Oui je sais, c'est nul de mentir mais je me sens con de m'être évanoui à cause de tout le sang qu'il y avait et toute cette matière non définissable. C'était mon premier accouchement et autant dire qu'à l'hôpital, je vais finir dans le bêtisier de fin d'année pour qu'ils se fendent la poire.

Je pensais que le plus dur était derrière nous, enfin surtout derrière Cassiopée parce que moi je ne faisais qu'acte de présence en lui apportant tout mon soutien jusqu'à mon rapide passage du côté de la lâcheté, mais j'avais tort. Durant l'accouchement, mon rayon de soleil a perdu énormément de sang, au point de subir une transfusion. Après ça, elle a mis des semaines avant de se rétablir, son corps totalement à bout, alors j'ai pris le relais avec nos deux merveilles aux antipodes l'un de l'autre.

Opération coup de foudre : sous les palmiersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant