Préparez-vous à prendre un coup de chaud sous le soleil de Los Angeles !!
Cassiopée est le parfait cliché de la petite bourgeoise. Méprisante envers les gens qui ne font pas partie de son rang social, imbue de sa personne et partisane du moindre ef...
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*** TW : ce chapitre contient une scène à caractère sexuel pouvant heurter certaines personnes. ***
27 juillet
Je tourne en rond dans ma chambre, ça fait tellement longtemps que je fais ça que je vais finir par user le parquet avec mes chaussures. C'est plus fort que moi, je suis nerveuse. Ça fait trois jours qu'à eu lieu l'anniversaire de Mason, trois jours que Crapule était en sang et couinant de douleur, sur le béton de l'allée principale. Je suis incapable de me chasser de la tête, cette image.
Je peux le dire, j'ai eu très peur. Ça peut paraître étonnant qu'une personne comme moi s'inquiète pour un chien, mais il faut croire que celui-là a réussi à me faire tomber sous ce charme. J'ai appelé la clinique vétérinaire pour savoir comment il allait, chaque jour, presque chaque heure et à force j'ai bien senti que je commençais à les emmerder. J'aurais pu me déplacer, mais j'estimais ne pas avoir ma place là-bas.
Tout ça c'est de ma faute, si je n'avais pas organisé cette soirée au domaine juste pour faire chier Mason, Crapule ne se retrouverait pas blessé. Je me sens conne, putain et tellement coupable.
Bon il va bien. C'est ce que le vétérinaire m'a dit et qu'il était sorti aussi le lendemain de son opération, car tout allait bien. J'ai voulu payer les frais vétérinaires, mais Mason l'avait déjà fait. Pourquoi est-ce qu'il ne sort pas aussi celui-là ? Je suis en train de devenir dingue, j'ai besoin de savoir. J'attrape la peluche que j'ai achetée pour le blessé, avale en quelques enjambées la distance entre nos deux maisons, faisant s'accélérer mon rythme cardiaque alors que je toque.
Quelques secondes après, la porte s'ouvre sur un Mason en jogging et t-shirt, la mine fatiguée.
— Salut, je venais apporter un petit cadeau à Crapule, débuté-je en agitant la peluche canard entre mes mains, histoire de lui passer l'envie de jouer avec mes sous-vêtements et aussi, prendre des nouvelles. Comme il va ?
— Entre.
La surprise me gagne. Pourquoi me laisse-t-il entrer chez lui alors que je suis en partie responsable de son état ? Tant pis, je suis là et j'y reste. Il referme la porte derrière moi en m'entraînant vers le lit où repose le gros pacha, le ventre à l'air, étendu comme un roi avec sa patte folle dans un plâtre. Il a fière allure comme ça, y'a pas à dire.
Un sourire triste s'affiche sur mes lèvres. Mason prend place dans le lit, à droite de Crapule et sans attendre qu'il me le propose, je fais la même chose en m'allonge à gauche du blessé en lui donnant son cadeau.
— Il va aussi bien que possible, je crois. C'est plutôt galère de marcher avec sa patte folle dans ce plâtre, mais au moins il est en vie. C'est tout ce qui compte.
— Tu crois qu'il a mal ? demandé-je en caressant délicatement le pelage du pacha endormi.
— Le véto a donné ce qu'il faut pour que ce ne soit pas le cas, mais il est possible qu'il ressente une légère douleur, surtout quand Monsieur décide de jouer les intrépides.
