Chapitre 40

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Salut salut, j'espère que vous allez bien, juste un petit rappelle comme ça, le premier chapitre d'une sad end est dès maintenant disponible sur mon compte. Si vous préférez rester ici, bonne lecture. 

Sauf qu'il ne reste pas longtemps, puisqu'il se décompose en même temps que mon coeur. Ces lèvres que je croyais être le seul à embrasser sont scellées à celle d'un autre.

Une larme coule le long de ma joue. Pourtant, je ne suis pas en colère contre lui, je suis parti très longtemps, il a pu refaire sa vie, je n'ai pas donné de nouvelle pendant quatre ans sans qu'il n'en sache la raison, l'amour qu'il me porte a pu ne pas survire à la distance. Il est sûrement heureux maintenant, sans moi. 

Je suis content pour lui, mais je n'arrive pas à imaginer une vie avec quelqu'un d'autre à me côté, alors l'idée que j'ai repoussé pendant ces cinq longues années, grâce à la promesse de le retrouver, me saute au visage et plus rien ne m'en empêche. 

Alors après ce qui me semble une éternité, mais qui doit plutôt être un lapse de temps se trouvant entre 0,1 seconde et une heure, à le regardé en pleurant, tout ce dont je suis capable se résume à partir en courant et monté dans un taxi. Je donne l'adresse et je m'assoie au fond de mon siège pour réfléchir, des larmes coulant toujours sur mes joue et des sanglots silencieux me secouant de temps à autre.

Je n'ai pas le droit de lui en vouloir ou d'être en colère, peut-être que moi aussi j'aurais aimé quelqu'un d'autre, mais les seules personnes qui m'entouraient étaient soit des harceleurs, soit des gens qui me confiaient leurs problèmes. Je ne lui en veux absolument pas, mais c'est trop dur, et je ne peux pas vivre sans lui.

La voiture s'arrête après ce qu'il me semble trois bonnes heures mais qui n'a dû être que dix minutes. Après quelque remerciement, je paie le chauffeur et sort de la voiture. Je cache mes sentiments, comme j'ai si bien appris à le faire. Mes larmes ont séché puisque je me suis empêché de continuer à pleurer. 

Je regarde autour de moi, il n'y a que quelque personne qui sorte des cours du soir, je me trouve devant le lycée où j'ai passé de si bonnes années, et le collège où j'ai rencontré mon amour et tout mes amis. En pensant à ça, je revoit l'image de ces lèvres inconnues sur celles de Manjiro, ou devrais-je dire Mikey, puisque je ne l'appelais comme ça que lorsque que nous étions en amoureux, et que ça n'arrivera plus jamais...

Mon coeur se brise un peu plus, car malgré que je ne soit pas en colère, je suis triste, très très triste. J'aurais tout de même préféré qu'il me le dise lui même, j'aurais peut être même réussi à vivre avec, mais comme ça je ne peux pas. Je commence à marcher lentement, sans vraiment en être conscient. 

L'image tourne en boucle dans ma tête, et j'essaie de savoir qui peut bien être cet homme, mais j'ai beau réfléchir, je suis sûr que je ne le connais pas. Il est de taille moyenne, ses cheveux sont rayés, blond et châtain, bien propre et coiffe sur le côté. Je n'ai vu que son dos, mais je ne sais absolument pas qui il peut bien être. Mikey a dû le rencontrer pendant mes études. 

Quand je regarde de nouveau autour de moi, je vois que mes pas m'ont mené dans un endroit qui me semble familier, mais ne me dis pas grand chose en même temps. Je m'avance vers le bâtiment abandonné face à moi et je ne peux plus retenir mes larmes. Je suis devant l'"hôtel" où on allait souvent au lycée. C'était un grand bâtiment avec un bon nombre d'étages, le rez-de-chaussée faisait accueil, et au dessus il y avait un étage pour les enfants, un étage salle d'arcade, un étage avec des jeux comme le baby-foot et le flipper, un étage salle de gym/gymnase avec plein de matériel pour faire toute sorte de sport, un étage bar, un étage boite de nuit, un étage bowling et trois étages avec des chambres.

Nous avons passé des journées entière ici, avec tout les gradés du Toman et Koko et Inui qui se sont bien intégré ainsi que d'autres de temps en temps, et le voir comme ça, à moitié démoli, la plupart de vitres défoncées, des tags un peu partout, ça me rend triste et nostalgique. Je passe la porte et regarde l'accueil, où nous avons tant de fois voulu nous faire passé pour plus jeune pour payer moins cher. Aujourd'hui, tous ces fauteuils où nous avons regardé la télé en parlant avec la dame de l'accueil, mademoiselle Shimizu, que nous connaissions bien à force, sont déchiré et éparpillé un peu partout, une couche de poussière recouvre le comptoir où Pachin a plus d'une fois essayé de dragué la petite stagiaire, Hitoka Yachi, qui malgré ça est revenu plusieurs fois en stage ici, et le lustre qui avait dû être remplacé, après que Kazutora ait balancé Ryusei, qui draguait apparemment son mec (Baji), dessus, est éclaté au sol. Ça doit être un repère de toxico ou au moins ça l'a été.

Je monte les étages les uns après les autres, me remémorant des tonnes de souvenirs, comme la fois où Ran et Angry ont essayé de kidnapper un enfant parce qu'il "ressemblait à Rindo" et Koko a voulu en kidnapper un autre sans raison, ou encore quand on est venu au deuxième étage pour la première fois, et que j'ai montré mon talent pour les jeux vidéos, ils étaient tous outrés que je puisse caché ça, le jour aussi, où Hakkai a utilisé tout son argent pour que Mitsuya puisse battre au moins une fois Smiley au baby-foot, quand on a fait un match de volley acharné entre fan de haikyuu (c'est à dire tout le monde sauf Peyan, Inui et Koko qui préférait nous regarder), et toute ces fois où on a fait croire qu'on était plus vieux pour aller se bourrer la gueule et rentrer après cinq heure du mat complètement péter, quand encore on se déhanchait sur les musique des années quatre-vingt en hurlant les paroles des chansons des meilleurs années de la musique, et ces centaines de parties de bowling, dans lesquelles j'ai tant de souvenirs que je ne pourrais pas en citer qu'un, et pour finir ces chambres, où j'ai fait l'amour avec Manjiro, plusieurs fois, et chaque fois était incroyable et inoubliable. 

Je souris faiblement, tout ces souvenirs me font à la fois chaud et mal au coeur. Il y en a eu des mauvais aussi, comme des séparations, en générale les petit(e)s ami(e)s de Pachin, Peyan et Ryusei fuyaient en courant en nous voyant, ou en passant quelques heures avec nous, même certaines à l'extérieur du cercle, comme Senju et Yuzuha qui ont eu des froids, ou Hinata qui n'est plus avec Atsushi, mais des bons moment comme le mariage de mes parents sont venus chasser les nuages. 

Quand j'arrive sur le toit, où il nous arrivaient de faire de petite fête clandestine, je m'allonge par terre. J'ai du mettre au moins une demi heure à monter les étages un à un, les regardant tous de longues minutes. 

Je me relève doucement, et m'approche du bord. Je vois ma vie commencer à défiler devant mes yeux tout ces bons souvenirs, et tout ces mauvais, j'avance encore. J'arrive à aujourd'hui, je monte sur le rebord, et l'image de Mikey arrive devant mes yeux. Je regarde en bas, c'est loin. 

Je pense à mes amis, à qui je vais sûrement manqué, à ma mère, mon père, ma soeur et mon frère, qui ne m'oublieront pas tout de suite, à mon géniteur à qui ça ne fera ni chaud ni froid. 

Je pense à toute les personnes que j'aime, et qui m'aime sûrement aussi, et je dis d'une petite voix, un sourire triste au lèvre et les joues trempées  de larmes, juste avant de faire le grand saut, qui se résume à un simple pas.

T:- Je suis tellement désolé.

Voilà pour aujourd'hui, bon désolé c'est un peu triste, mais PROMIS après c'est joyeux ! Si vous préférez quand c'est triste, une fin alternative sort sur mon compte, bon je préviens c'est un peu glauque mais je crois que ça va (âme sensible faire gaffe tout de même). Bon, à dimanche si vous voulez voir un retournement de situation PAS DU TOUT attendu et IMPOSSIBLE à deviner *hum hum*... Bref, à plus.

TakemikeyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant