Takemikey

Chapitre 7

Voilà nouveau chapitre, j'espère qu'il vous plaira, bonne lecture.

P.T.: Dis-moi Takemichi, tu ne serais pas gay ?

T:- Quoi ? Non, bien sur que non !

Je me sens mal de dire ça, moins pour avoir menti à mon père que pour l'avoir dit avec autant d'assurance et comme si c'était une évidence...

T:- Pourquoi cette question ?

P.T.:- Je trouve que tu ne ramène jamais de fille, à ton âge, tout les weekends, j'en ramenai une. Et puis tu nous parles beaucoup d'un certain Mikey et tu as l'air de lui porter une attention particulière.

C'est faux, je ne leur parle pas beaucoup de Mikey, pour la simple et bonne raison que je ne leur parle tout simplement pas beaucoup. Mais c'est vrai que quand je leur parle, c'est souvent de lui. Par contre, je ne pensais pas que l'homophobie de mon père atteignait ce niveau, pour lui, si je ne ramène pas de fille c'est que je suis gay, je trouve cette mentalité vraiment horrible.

T:- Euh, je cherche simplement la perle rare et puis Mikey est mon meilleur ami.

P.T.:- Mouais, on va dire que c'est ça...

Il n'a pas l'air convaincu.... Pourtant j'ai fait mon maximum pour être crédible...

M.T.:- Tu m'aide à débarrassé mon chéri ?

T:- J'arrive maman.

Une fois dans la cuisine, je vois ma mère qui essaye de parler mais qui semble chercher ses mots.

M.T.:- Excuse ton père mon chéri, le tact n'a jamais été une de ses qualités, et la douceur non plus. Mais, tu nous le dirais si tu étais gay hein ?

Non.

T:- Bien sûr maman.

J'aimerai beaucoup, je sais que même si elle le prendrait un peu mal, elle m'accepterait forcément, comme je suis, mais je peux pas, elle va le dire à mon père et lui ne m'acceptera pas.

Lorsque la vaisselle est faite, je monte me couché et repense a tout ce qui c'est passé. Mon père commence à avoir des doutes... Il ne faut surtout pas qu'il sache... Surtout si dans tout les cas, mon amour est voué a l'échec et à sens unique... Je suis épuisé, il faut que je dorme.

Bien évidemment je ne dors pas tout de suite, beaucoup de choses tournes dans ma pauvre tête. Je ne me souviens pas du tout m'être endormi mais tout d'un coup un bruit strident vient me déchiré le cerveau et je me rend compte que c'est mon réveil. Je fais ma routine matinale et pars pour le collège, où je ne vois pas Mikey de la journée... Demain c'est samedi, je vais pouvoir me reposer ! C'est ce que je me suis dit jusqu'à être réveillé par une atroce douleur à la tête.

Je regarde mon réveil, espérant qu'il soit au moins 10h mais le cadran affiches 4h23... Je me suis endormi il y a maximum une heure et demi... Ma douleur à la tête ne redescend pas et je prend un doliprane pour me calmer. J'essaye de me calmer mais rien n'y fait. Je fini par me rendormir une petite heure, puis je me lève pour pouvoir commencer une nouvelle dure journée.

Lundi, je me réveille encore trop tôt, 5h05. Je n'essaye même pas de me rendormir et observe mon magnifique plafond. Mon réveil sonne mais ne réveil personne. Je me lève et ne mange même pas avant de partir au collège. C'est fou, je suis épuisé, je n'arrive pas a dormir et je ne sais même pas pourquoi, tout vas bien dans ma vie, à part que je ne vois plus mes seuls amis et que Kiyomasa est revenu vendredi pour me faire comprendre exactement la même chose que la première fois. J'ai enfin sport aujourd'hui, je vais pouvoir essayer le volley, c'est un rêve qui se réalise et pourtant, je me sens vide. Je ne comprend pas ce sentiment et ça me fait mal. Pourquoi je souffre autant ? Je l'ai déjà dit, tout vas bien dans ma minable petite vie qui ne correspond à rien dans ce monde beaucoup trop grand pour les fourmis que nous sommes.

Une semaine, une semaine que je suis seule, une semaine que Kiyomasa me frappe et m'insulte, une semaine que je me sens perdu... Je mange seul comme tout les midis depuis une semaine, et quelqu'un approche, ce doit être Kiyomasa qui vient me rappeler que je ne dois plus approché le chef du Toman comme tout les midis depuis une semaine. Quand je tourne la tête, je vois que ce n'est pas lui, la première personne autre que les profs et mon harceleur qui vient me parler depuis une semaine n'est autre que Hinata, je ne l'accueil même pas correctement, c'était quand même ma meilleure amie quand elle habitait a Kyoto...

Hi:- Takemichi, je voulais te dire que... eh ben enfaite... Je... Je t'aime ! Voila je l'ai dit... Tu n'as pas besoin de me répondre tout de suite ! Salut !

Puis elle est parti aussi vite qu'elle est arrivée, je n'ai pas bien compris mais en gros je crois qu'elle vient de me faire une déclaration... Je suis sensé faire quoi moi ? Je suis gay, elle ne le sait pas, j'aime Mikey, il ne le sait pas... J'irais m'excuser demain, je n'ai pas la force de brisé un coeur aujourd'hui. Et c'est là que la vérité me saute en plein visage, elle se moque de moi, elle veut juste se moquer de moi... Je n'ai plus aucune confiance en personne... Je deviens parano... Je ne sais pas quoi faire. Je vais attendre que ça lui passe et tout ira bien...

Une fois rentré chez moi, je dis a mes parents que je n'ai pas faim et vais me coucher directement, mais je n'arrive pas à dormir... La douleur que je ressens dans mon coeur, je veux l'exprimer et essayer de ne plus ressentir ce vide, ce gouffre que je ressens... Je suis un trou noir, un trou noir que personne ne veut approcher, ou juste assez pour le narguer et le briser encore plus...

(ATTENTION, CONTENU POUVANT ÊTRE CHOQUANT, ÂME SENSIBLE S'ABSTENIR !)

La solution à tout mes problèmes me vient à l'esprit, je me lève et me dirige vers ma commode, sous mon tas de T-shirt, se trouve un chose que j'avais caché après avoir déménager, ma meilleure amie, ma seule amie, ma libération, la seule chose qui a réussi à me changer les idées, cette belle et brillante lame de rasoir qui m'a tant aidé... Je la rapproche de mes cuisses pour y tracer le premier trait, je ne peux pas me couper les bras, les cicatrices seraient trop visible...

Un trait, deux traits, trois traits, cinq traits, dix traits, vingt traits, je pers le compte, le sel de mes larmes qui coulent sur mes joues tombent sur mes blessures et me brûle, je ressens bien la douleur, ça me fait du bien, ça fait si longtemps que je ne m'était pas senti vivant... La dernière chose que je vois est mon lit taché de sang et ma lame que je cache sous mon oreiller avant de poser la tête dessus et de tomber dans un profond sommeil, des larmes dévalant encore mes joues rougis.

(FIN DE LA SCÈNE)

Pour ceux qui n'ont pas lu, ce n'est pas une forme de lemon, il a juste... Apaisé la douleur de son cœur avec un technique que, je le demande a tout le monde, il ne faut pas utiliser ! Vous vous faites du mal à vous, mais aussi aux gens qui vous entourent, qui vous aiment et qui voudraient vous protéger ! Je parle en connaissance de cause alors faites moi confiance sur ce point.